Que n’ai-je rien dit de Ma douleur
D’aimer cela va sans dire
Une femme quoi de plus naturelle
Cause
Neige d’été de n’avoir été
qu’un instant d’un été
A emplir votre verre d’eau pure fraiche d’
un bref printemps
Qui de sa brise de nouveau me traverse en rythmes réguliers continus Battements intérieurs cadencés qui martèlent mes vertèbres en échos diffus jusqu’à la brisure des molécules de calcium à la limite extrême des frontières d'un possible né de la régénérescence ultime à la survie frayée d’une nouvelle texture à mes os
A cette morsure d’âme dans moi-même ressentie
De répandre
Mon sang
qui rien ne semble abreuver son cours
Ne veut s’arrêter
tous les feuillages rien n’y suffit
aucune cotonnade aucun parfum
D'éponger enfin ce
Sang comme
Source
ininterrompue
en mon fond intérieur rompue
D’une blessure côté cœur De préférence
Qui aussi s’adjuge-t-elle A Mon engagement A Ma conduite
D’approcher le sens des choses
logiquement en tout
ce qui fonde le respect de l’Existence le manifeste d’une vie
Lorsqu’il arrive que l’unité issue de la Rencontre que je porte en moi amène son ondoiement éclatant au monde D’éprouver le partage enclenché
___ imperceptible émanant de soi par-delà son ego vers un épanouissement floral en toute douceur où peu à peu on se découvre ainsi étonnamment séparés Deux individualités différentes inscrites dans le frémissement de leurs approches dissemblables tendues mêmement à exprimer Un être
Comment alors ne vais-je pas Te Reconnaître dans La foi en Ton amour devenu tangible en un bref reflet apparu à peine d’un seul grain deTa beauté Féminine si proche de l’Esprit Divin D'avoir incarné ainsi dans la voie tracée à Ma destinée
Un univers humain
En fait, tout a commencé fortuitement. J'étais en train d'écouter Anna Sutyagina jouer au piano, la composition de Sylvain Guinet, "Yuko Takamatsu", quand, celle-ci a entrainé, dans mon esprit, une correspondance instantanée avec la tonalité, les rythmes et les mouvements contenus dans mon texte " D'aimer cela va sans dire une femme"...Une fois la réalisation achevée et l'enregistrement du film terminé avec un ultime ajustement de synchronisation ; voilà que j'ai perçu, à un autre niveau de lecture, une affinité, encore, plus significative, entre le contenu littéraire et le thème musical