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  On ne trouvera pas dans  ces extraits  les  fondements philosophiques du texte littéraire que j'ai établis  sur la base de postulats déterminants  .Je  ne présente pas ici  le contenu de l'approche scientifique que j'ai initiée pour la compréhension du phénomène de la création.   
N'éanmoins ces passages  présentent une palette  de thèmes assez diversifiés et  donnent un aperçu du travail effectué .
Ils invitent à la réflexion et à l'échange.
Aussi, le texte présente une approche essentielle ,achevée et finie  qui constitue une contribution   présentée dans un ouvrage de 128 pages  édité en juin 2014.
 
 
Préambule pour une conjuration
 
 Dans les situations sans issue, désespérées , ou dans l’espoir ardent d’atteindre un but, dans les moments d’une vie intense ou extrême ou encore livré à la désolation , on est amené, parfois, à écrire, pour peu qu’on ait un penchant à incarner une forme d’expression d’une destinée humaine dans le tracé des mots; alors, on forge la force d’une conviction, on s’attelle à prouver son attachement à un amour ou à une amitié, on réaffirme ses engagements pour une cause; on imagine un récit ou on se prend au jeu des mots de se sentir ainsi appelé à découvrir forcément des signes devenus peu à peu à notre vision, tangibles, à exprimer.
Ceci traduit l’écrit comme un cri devenu appel attendrissant, ou chant, ou aveu qui suit la ligne d’une forme structurante, ou encore, comme pour accéder à une assurance qui tend à conjurer le mauvais sort.
On revient à cette tradition ancestrale de la plume trempée dans l’encre noire où on inscrit un verset sacré ,sur un papier fin inséré dans un petit boitier doré, orfévré en forme de reliure de livre, recouvert de velours, placé à l’intérieur d’une pochette en peau de chèvre, en guise de pendentif discrètement attaché autour du cou, suivant un rite instauré par lequel on prétend combattre « le mauvais œil ».
Aussi, l’intention y est ressemblante sous cet aspect où on aspire à dépasser sa condition d’être vulnérable et arriver au bout du chemin accompagné de signes d’une écriture ; sauf que dans la création littéraire, ce sont plutôt les perceptions, les facultés sensibles et mentales de l’individu et sa pensée qui sont mises à contribution; et, on réalise, au rythme de la composition écrite des mots, noir sur blanc, que la conjuration est là.
La douleur ou la félicité par rapport à n’importe quelle préoccupation ou sentimentalité perçues vont se confondre avec la situation vécue «de ce qui va pensif », «de ce qui est songeur » et, par l’entremise du tâtonnement se révèle peu à peu, distante, la chose à dire, à déterminer.
« Où es-tu, toi qui vas pensive! Qui toujours dois aller à côté, de temps en temps, où es-tu lumière ? »
Hölderlin
Du point de vue de la nécessité d’écrire ce qui semble, en premier lieu, primordial à exprimer se voit transporter à travers l’expérimentation des outils apparentés à la parole, en second plan, puis devient état d’âme dans le sens plein du terme qu’on ne saurait saisir qu’une fois l’écrit achevé, incarné par la Dite, qualification si chère à Heidegger, présentée dans les plus beaux atours de l’expression d’un être, enfin réalisée.
 
Par quelque affinités électives en chemin avec M.Heidegger*
Long est le temps de nommer
Ainsi, Heidegger commente, dans «Le poème», un extrait de « La source du Danube» de Hölderlin où on lit : « Nous te nommons, pressés par la nécessité sacrée … »
Arriver à nommer. « …Nommer c’est montrer en ouvrant ; dans cette ouverture s’ouvre en tant que quoi et comment quelque chose est à appréhender et à garder en sa présence. Nommer dévoile, libère de l’abritement. Nommer est le montrer qui laisse faire l’épreuve.»1
En effet, on avait été comme lésé de quelque droit, de quelque organe, de quelque chose, lors d’un évènement vécu dont on n’avait pas saisi la portée ; lorsqu’on ne sait pas feindre, de l’avoir, ainsi, vaguement pressenti, pouvoir l’exprimer sur le champ. On est encore sans voix pour le dire ; un autiste est endormi en nous, sa parole ne se fait pas entendre comme par pudeur ; on évite de réagir sur un mobile qui apparait d’une banalité confuse considérée comme vulgaire , peut-être à peine ,une plainte, un soupir rauque trahit sa folle raison de passage de ne pouvoir placer aucun mot de ce qu’on ne sait pas encore toucher dans son intangibilité fuyante ,comme si la recherche d’un moyen de saisie et d’approche se transmue et devient objet pour soi ,un but suprême à atteindre, à écrire, la méthode devenue comme finalité du texte en soi incarnée.
Cité par Heidegger dans « le poème » dans son « approche de Hölderlin »
 
« … Et beaucoup
Comme sur les épaules une
Charge de bûche est
À garder»
Hölderlin “Mnémosyne”
 
«...longue et lourde est la parole de cette advenue… »
Hölderlin « pain et vin »
 
Mais aussi
«… Long est
Le temps.»
Hölderlin « pain et vin »
 
Un temps passe: un besoin d’écrire pressenti monte en soi, on attend, on laisse faire le temps, on le retient, on se retient. Puis, on se retrouve à écrire. Ne vaut-il pas la peine de le noter lorsqu’il se présente ainsi ; de cette façon, tel qu’il est dit, par Hölderlin, dans « Le Rhin », «…compatissant ressente un Autre..»
Oui « il faut »quelqu’un maintenant pour le dire.
Oui « c’est ainsi que le dieu, il lui faut le poète…»Heidegger reprend une intervention de Bettina Von Arnim qui esquisse « la détermination Hölderlienne ».
On pourrait comparer cet « il faut » à un appel de l’ordre divin qui commande la nécessité à tel poète de dire. On n’est pas loin de l’histoire de la prophétie où dieu élève au rang béni un homme choisi parmi une population pour le désigner comme messager à Sa Parole.
 D‘autre-part quand Hölderlin dans « L’Hyster » dit:
« Il faut pourtant des entailles au roc
Et des sillons à la terre »
Il ne s’agit pas d’utilité, ou de besoin ; Heidegger commente dans « was heist Denken » [«Il faut» : signifie ici : « il y a coappartenance essentielle entre roc et entaille, entre sillon et terre, au coeur de la dimension du déploiement»].( …) 
Nulle thématique préconçue
 Intervention A :
 C’est dans un mouvement d'une attraction progressive, subie, indicible que je me sens d’une certaine manière «saisie» d’écriture. Celle-ci se profile à ma portée ou « émerge » à ma vision par laquelle j’éprouve l’existence et aborde intuitivement la formulation qui constitue la matière première de départ du travail, et, que je devrais au fur et à mesure de son élaboration traiter, écrire ou «tisser la texture» d’un texte qui prend forme dans un va-et-vient : écriture/lecture, comme dans un métier à tisser ,ou au rythme d’un diapason , comme pour une partition ou un chant, on reprend les prémisses et on les développe jusqu’à ce que la composition du contenu peu à peu prenne forme.(...)
 
 
Contenu ou forme
Il faudra prendre cet aboutissement « le contenu prend forme » dans le sens plein et absolu de ses termes c’est-à-dire : Je ne saurais pas, «au fond ce que je veux dire», qu’une fois, dans une certaine simultanéité, dont l’origine reste encore indéterminée, une certaine forme donne une tangibilité aux prolongements et aux interprétations, qui, à priori, m’auraient échappées. (...)
 
 
 Parole de robot
 Mais la question qui se pose : saura-t-on généraliser la programmation d’un texte par un logiciel qui devrait palier aux insuffisances des formes d’expressions sensibles dont se plaindrait un individu en mal d’être improductif, par manque d’inspiration ou d’idées ?
On est en état de penser que produire un « texte- machine » permet de donner des lectures finies dans un genre déterminé limité, à manifester des prouesses, comme pour un jeu virtuel, par média interposé, performant.
 Encore faut-il avoir pris connaissance comme dans une notice adressée à l’utilisateur En guise d’avertissement :
 « Il serait insensé de vouloir enregistrer les cheminements, les pas d’une hésitation et le retour sur les « égarements » en chemin que certaines gens considèrent enrichissant au risque de perdre un temps précieux dans les dédales d’un tâtonnement compromettant en lui-même et ,qui ,d’autant plus , se présente ruineux puisqu’on croit avec ça pouvoir prendre en charge l’essentiel de tout approche.
 
Aussi, il serait fou d’emmagasiner les manifestations indicibles d’ordre mental que l’auteur avait laissées en suspens et qui attendent une issue incertaine qui dépendrait d’une maturation aléatoire soumise aux caprices du temps et aux accidents fatals."
 
 On peut, néanmoins, passer et survoler les méandres des profondeurs et appliquer des solutions intégrées à un genre limité dans un champ confiné.(...)
 
De la ligne à l’interface
 La grille« écriture/lecture » de l’interface émerge en filigrane dès le premier mot inscrit ; on devine déjà le déploiement de l’esquisse générale du développement d’une ligne avec les cases d’articulation syllabiques de positionnement encore virtuelles; il n’y a pas de traits de lignes exogènes au texte .La ligne n’est pas préétablie, elle se forge dans l’écriture.
 Il y a une seule ligne c’est celle qui est engendrée par l’écriture, celle là-même qui fonde le texte.
 En d’autres termes on n’écrit pas sur la ligne, mais plutôt, on forge, on élabore, par rapport à une orbite et un mouvement gravitationnel intégré, une ligne de mots qui incarne une expression en devenir ; d’où son nom : une ligne expressive. (...)
  
De la marge
 La page dans sa dimension plane aux dimensions « carrées » n’est pas faite pour contenir l’écriture du texte. On y verrait une ligne expressive, projetée sur un trait horizontal, plus longue qu’une autre. Pour desraisons de convenance on va poursuivre la continuité de la ligne dans la marge à la limite du cadrage de la mise en page technique dite marge « avant impression »,en retrait de 06 « espaces« (nombre arbitraire) par rapport à la position de la « marge fonctionnelle» de l’écriture appelée« marge de résonnance ». (...)
 
Du caractère des graphies
 On choisit, d’une manière subjective, une police et des formes de caractères pour l’écriture du texte .
 Aussi, dans le genre théâtral, dans la représentation du dialogue, on portera le nom des personnages en utilisant une police caractéristique (exemple : indice d’ombre…) puis à partir de la dernière syllabe qui forme le nom du personnage deux espaces indiqueront le niveau de déplacement virtuel de la marge de résonnance. Dans un genre autre tel l’écrit romanesque le nom est souvent inclus au texte. (...)
 
Du caractère en italique :
 Intervention C
 
J’emploie les caractères en italique pour les dialogues mais aussi lors d’un passage exceptionnel, parfois seul un terme est mis en exergue pour souligner un sens profond ou déterminant, ou une « intervention d’auteur» dans un moment particulier de clarification d’une manière imprévisible mais, souvent, aussi devrait-on attribuer la présentation de l’écrit en italique à la déclamation d’un coryphée.(...)
 
 
    



 
Point de ponctuation
Intervention D:
Nul point de ponctuation: je ne ressens aucune nécessité de noter sa présence «symbolique ».Aussi , je me situe par rapport à la seule nécessité d’être en adéquation avec l’environnement vital que constitue la linguistique ou la science du langage dans l’approche particulière intrinsèque aux mots et à la composition des termes qui forme chaque texte.
Mon travail tendu sur le développement écrit des expressions naissantes et leur composition « ignore »les points de ponctuation.
Ils sont inutiles aux reflets des signes charnels qui induiraient une forme d’écriture ; pire encore, ils provoquent et accrochent, par leur intrusion étrangère, brutalement « la chair du langage ».
Écrire ouvre, au final d’un texte, sur un langage essentiellement verbal qui se déploie selon un rythme qui ne nécessite pas de le « clouer par des points ». La ponctuation, dans ce cas, de mon point de vue, ne représentent pas des signes qui auraient une valeur linguistique significative par rapport à la formation du corpus d’un texte.Aussi, le fait de « déverrouiller » le texte offre une chance aux différents genres littéraires connus de se rapprocher dans « l’intimité » de la création du langage et d’amener à l’émergence de la forme la plus appropriée à évoluer dans le cours du développement authentique de l’écrit, et, d’approfondir le champ de l’expression incarnée ,notamment par une certaine plasticité charnelle censée fonder l’art littéraire conçu à partir d’un texte unique ouvert à la composition entre différents genres.
Remarque: Si je dis que les points de ponctuations ne sont pas nécessaires dans le travail de création il va de soi que leur utilisation restera indispensable pour les essais ou tout exposé de travail ou document administratif ou écrit pédagogique. (Publié par l’auteur sur blog A)
Il n‘en demeure pas moins qu’une ligne de création ouverte à l’approfondissement des expressions libres ne nécessite aucune marque de ponctuation qui clouerait ou torturerait la plasticité vivante, la chair verbale, de la « texture » d’une écriture.
Aussi, l’écrit porte suffisamment d’indication de caractères, de graphies qui signalent, par un « positionnement chorégraphique » réservé à chaque terme d’un énoncé , qui trace les voies objectives de « la traduction du mouvement » adéquat à une interprétation ou à une lecture des mots par rapport à la formation du sens atteint , spécifique ,à une écriture d’un texte unique ouvert à la diversité des genres.Cette prise de position de principe donne matière à débat au sujet de la ponctuation qui est aussi admise et, que je reconnais, comme un moyen de repérage nécessaire à l’activité pédagogique de la maitrise du texte et à l’apprentissage de sa lecture.
D’autre part, afin d’éviter une quelconque attitude dogmatique exclusive, je m’associe, à travers le Wichêm, à un ensemble littéraire que je qualifie comme « évolutif »(...)
La langue : un instrument de traduction
 
 Intervention E:
La langue est mon outil de travail : elle est mon instrument de traduction. Prendre la signification de « traduction » :
- dans le sens propre du terme : comme traduire un texte d’une langue à une autre, ou
- dans le sens dit figuré : en rapport avec une dimension concrète (exemple : un bruit métallique entendue…) ou en correspondance avec une dimension dite abstraite (exemple : un sentiment, une pensée…).
Aussi , le fait de définir la langue comme « instrument de traduction » induit une méthode fondamentale qui ouvre de nombreuses voies d’approches à l’étude des divers moyens d’expressions verbales employées dans un lieu précis ,à un temps déterminé ,en établissant une même base, en réalisant une même source pour toutes les langues,  depuis les balbutiements de l’humanité jusqu’à nos jours, sous l’influence de l’impact socioéconomique et des échanges à l’échelle d’ « un village planétaire ».Toute expression langagière qui intègre, par-delà de tout confinement géographique, une langue, enrichit celle-ci et lui redonne vie des tonalités venues de ses origines proches ou lointaines ou encore, indéterminées.
Si je commence à traduire la sonorité d’une goutte de pluie tombée sur un feuillage à la lumière d’un couchant au reflet d’une terre labourée d’un lieu géographique donné, à un moment d’une histoire vécue à travers mes sentiments ou ma pensée, relevés avec mes acquis culturels personnels; on ne saurait pas associer les phonèmes ou les sémantèmes que je suis en train d’outiller dans la pratique de mon écriture à une langue exclusive identifiée à une nationalité ou à une identité régionale déterminées.
Je considère comme inadéquate l’expression qui associe un pays, une région à une identité linguistique du genre « (langue nationale ou régionale) / phone »): il n’y a point de francophone*, dans l’absolu; comme il n’y a pas de germanophone ou d’arabophone …
Je ne saurais pas me définir comme un homme de lettres francophone parce que cela ne reflèterait pas à la source ma base le travail ou la réalité diversifiée de la traduction des choses vécues et tout ce qui aurait concouru à ramener ,à la surface ,un terme déterminé, tel ,par exemple « le clip clop » que je note dans le texte « Crédo » l pour qualifier ,tel que je le perçois, le clapotis d’une vague à peine formée que je saisis en faisant la planche sur un rivage méditerranéen de mon pays :de quelle langue tire-t-il son caractère phonique ? Saurait-on le dire ? Je ne saurais pas coller les caractères dominants exclusifs d’une langue à l’expression personnelle de l’individu que je suis, à l’ambiance d’une famille que je porte en moi, à l’atmosphère d’un pays dont je suis issu, par rapport aux musiques qui l’habitent, les sonorités variées de sa langue maternelle et celles d’autres langages, les bruits et les sons qui l’entourent, ses acquis artistiques, sa façon de concevoir les résonnance de l'écrit littéraire.
Je me définirais, plutôt, comme auteur de langue française.
 C’est à dire, en d’autres termes, la langue utilisée ne saurait nullement constituée pour un écrivain un référent identitaire national ou régional.
Une personne de nationalité chinoise pourrait bien être une écrivaine en langue arabe.
On choisit la langue d’expression qu’on aime ou celle qu’on croit maitriser .On pratique le métier d’écrire avec la langue dans laquelle on a cumulé une expérience dans la durée.
L’identité vitale d’une langue est de l’ordre d’un lieu particulier de réception, à une échelle individuelle de la perception d’un intellect allié à une sensibilité particulière dans la phase essentielle de sa production, de sa vie, dans le texte pensé à son écriture élaborée, à sa lecture productive, ou critique, dans un champ de détermination propre à sa finitude.
 
 
* (...)phonie :
Par contre il est admis que des espaces d’échanges, de lieux de rencontres, peuvent se former autour de l’utilisation d’une langue unique par des gens de différentes nationalités. La maitrise partagée d’une même langue facilite la communication et créent des affinités entre les individus et rapprochent les populations : tels par exemple : espace francophone, comité anglophone, rencontre arabophone, regroupement hispanophone. ..
Ces relations sont le lieu de développement d’activité sportive, culturelle ou artistique : cinéma, chanson ou éducation et enseignement…Ils peuvent donner lieu à des prolongements sur de rapports économiques et politiques "d’intérêt commun". (...)
Etre d'un lieu ,d'un pays:
Intervention F :
Je suis un auteur de langue française de nationalité (ou d’origine) algérienne.
Aussi, le lieu d’écriture demeure fondamental si bien que j’ai tendance à croire que « la nationalité d’une œuvre », si je puis m’exprimer ainsi, se détermine par rapport au lieu où elle fut écrite, au pays où elle a été produite.
L’émergence du Wichêm interfère, dans la durée, sur le lieu de gravitation cosmique en rapport avec un lieu précis de naissance de l’auteur et l’évolution d’une relation privilégiée personnelle qu’il aurait entretenue avec son pays d’origine.(...)

Nommer le phénomène

Intervention G :

Pourquoi avoir nommé ainsi « Wichêm» le phénomène?

 

« Wichêm », dont la signification en langue arabe est tatouage, reflète une culture ancestrale de groupes autochtones ou encore phénomène social plus individualisé en notre temps Il est issue d’une pratique coutumière qui met en valeur l’expressivité d’une identité culturelle à travers le masque féminin notamment, et les motifs d'une norme esthétique bien tracée, aussi, sur le front, les mains, les bras, les pieds. On retrouve aussi un tatouage à usage masculin.

Le terme" Wichêm " apparait, chez moi, d’une manière fortuite dans le développement du texte « chose d’être » (on y lira un large extrait sur le blog) et d’une manière plus prononcée dans la poursuite d’un cheminement jusqu’à son aboutissement « logique » dans un passage de « Kariamel…» dans « Coeur en échardes » dont la publication devrait suivre celle de « l’Etre et le sablier ».

Wichêm a été abordé d’une manière plus manifeste dans un de mes textes anciens « tatouages intégrants » (qui date de 1997). D’autres textes, écrits dans la même période, au fond inachevés qui restent à traiter, tel « Les mots », « Requiem…» font étrangement allusion d’une manière paradoxale, contradictoire, tragique déroutante en réaction à une situation terrible. Par ailleurs, il me semble aussi que la trace expressive de la couleur noire qui accompagne ma vision dans la mise en oeuvre de l’écriture, depuis fort longtemps, n’y est pas étrangère.

Le terme " Wichêm " porterait une charge sémantique particulière liée à l’expression d’un imaginaire culturel ou artistique…Aussi, dans mon pays, par rapport au patrimoine de la poésie « chantée » ou

«affiliée à la mélodie », appelée « melh’oun », le poète Ibn M’Saïb du 18 e siècle, originaire de la région de Tlemcen, énonce « Ya elwecham » (« O Tatoueur ») , non comme un refrain seulement , mais suivant un rythme cadencé ,soutenu ; comme pour reprendre à chaque fois la respiration et continuer à développer , une longue déclaration d’amour à peine voilée à partir de l’alphabet arabe où chaque lettre correspond à une strophe qui se présente sous forme de deux vers ou quatre sections (selon un mode de représentation des cours rythmés de la versification classique arabe ou chaque vers se présente en deux sections alignées)  et qui relate une situation ou un vécu social par le biais d’un procédé descriptif où on peut y lire une certaine émotion.

Le chanteur Blaoui El Houari dans le genre musical oranais interprète le texte, « ya el wechâm » avec brio, sur un rythme soutenu d’une mélodie allante, où on dénote une légère inclination à moduler un air « bédoui » (rural ou pastoral) de l’ouest algérien qui suggère le raï originel  authentique.(…)

 *Dans une partie de l'ouvrage  je clarifie des notions fondamentales  et des principes directeurs qui concernent l'être en rapport avec le phénomène de l'écriture littéraire de nos jours (allusion faite aux nouvelles technologies...) par le biais d' un dialogue d'échange constructif avec Martin Heidegger.Je me sépare du "philosophe de la poésie" et prend un chemin divergent lorsque  j'aborde   "l'antithèse sur la chair" ...  
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  • : Le blog " Annehoffen"
  • : Fondements et création d'un texte unique établi sur la base d' "une ligne expressive" nommée "Wichêm", qui allie différents genres littéraires. On distinguera dans mes écrits liés à mon projet d'édition ou à mes publications deux catégories : 1/Une écriture créative : des textes littéraires, ou extraits de compositions, qui s' inscrivent dans la ligne fondatrice du "Wichêm" 2/Une écriture intermédiaire: des extraits de mes essais ou de mes applications littéraires, mes commentaires et mes contributions qui touchent, notamment, à la littérature, à l'art , à la philosophie du langage ou à celle du signe. L'Auteur : Fouad Boukhalfa
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