" Dieu est l’Orient !Dieu est l’occident ;le pays du nord et du sud repose dans la paix de ses mains !
Lui,le seul juste ,veut le droit pour chacun ;qu’il soit glorifié par ses cents noms !Amen. »
Goethe Johann Wolfgang (extrait ,de Poésies : « Talisman »)
Sept heures dix minutes vingt deux octobre An grégorien deux mille deux
Du ciel matinal observé en amont du ravin du haut du plateau des sources
__ transparaît une
P l e i n e l u n e
Tel un sablé fondant fait de noix de coco trempé dans une liqueur translucide
prêt à s’effriter à tout moment en neige de désolation
côté Occident
si distant à désespérer
De ne pas pouvoir le saisir d’amour
Suffit-il pourtant que de gravir à peine un plus De logique
Au gré de la rigueur des termes d’un énoncé
Prendre
le
temps
de
Se
Re ceuil lir
Et vibrer au parachèvement d’Une méthode
A Son astre devenu proche attrayant à gagner de ravissement l’Etre
E q u i d i s t a n t A
Sept heures–dix minutes quinze du mois chaâbane an Hégirien mille quatre cent vingt-quatre
Du ciel matinal observé en amont du ravin du haut plateau des sources rougeoie un
S o l e i l l e v a n t
Tel un gâteau feuilleté trempé dans du miel chatoyant
Prêt à brûler à tout moment en feu ravageur
Côté Orient
Trop proche à désespérer
De ne point pouvoir l’atteindre d‘amour
Suffit-il pourtant que de saisir au moins d’un degré La méthode
Au gré des nuances distillées d’un écrit
Prendre
le
temps
de
se
re cueil lir
Et frémir à l’achèvement d’une approche Logique
A Son astre devenu distant envoûtant à saisir d’enivrement l’être
On aime bien se prévaloir d’un monde sans frontière mais voilà c’est tout juste pour se donner le droit d’avoir toute la latitude de survoler en satiné l’usage des mots sans que l’éclat de la sueur émergeante du corps à corps engagé dans l’expression de la réalité commune à tous ne vienne éclabousser le dévisagé intime de ses intérêts rendus sacrés parti d’un coup de bluff de la veine qu’il a ce joueur de rafler toute la mise pour ne rien concéder aux limites jamais tracées du territoire de ses privilèges voracessans arrêt en expansion
Y a–t-il dites-moi montrez- moi une personne qui a choisi le lieu de naître Bien qu’on ait été à l’évidence de ce côté- ci ou de ce côté-là auréolé d’une touche de grâce divine tête première sortie embrasser du premier baiser la terre et vénérer au même instant l’Etre suprême au lieu- dit de sa naissance marqué par la première coupure d’indépendance
Il n’ y a pas à dire on est bien tombé sur la tête Eprouver un tel coup de foudre pour son pays Criblé par la fulgurance de ses photons lumineux Mortellement touché mais pas encore définitivement achevé Tenu par une force d’attachement insondable Retenu sans lien apparent Comme aimanté Sous l’emprise d’un champ de mise en transe Encensé du parfum de ses fleurs envoûtant Habité à jamais par le sol Possédé par son atmosphère Irrésistible
courant d’air vif pénètrant tel un éclair de fer forgé brûlant embrasa les tissus alvéolaires à l’ultime issue inaugural de la première inspiration
suivie d'une expiration tranchante
Poitrine emprise à des sursauts en cascades Corps ébranlé traversé d’une onde de choc saccadée A crier sa première douleur
Marqué à jamais d’un sanglot libérateur Qui revient dans la vie de l’individu comme un leitmotiv authentifier la relation du couple de l’homme et la femme noués au printemps de leur amour dans une équidistance parfaite (…)
Autre extrait :
(…)
sauf à peine une nuance ce n’est pas UN mais LE
O mon grand amour De
BEAU PAYS O patrie pourquoi ne sais-tu devenir mienne que sous la condition d’avoir mes bras endoloris d’amour ouverts accueillants les gens provenant des différentes contrées du monde
Toute personne qui me ressemble a en son cœur une fibre qui vibre de liberté pour le pays qui est le sien
Aussi voyez-vous l’enseigne l’insigne honneur le signe de la bienvenue N’est-il pas lisible en son nom à l’éclat du fronton de son firmament inscrit
____ICI
Mais lorsqu’il n’est pas ressenti au départ par le fils du pays même quel qu’il soit
LE BON ACCUEIL à l’échange
sonne creux en tel lieu ou service publics Ou encore lorsque ce droit de jouissance élémentaire au respect en principe accordé à tout citoyen autochtone se trouve dévié alors le bon accueil ne pourrait se traduire pour ceux-là venus d’ailleurs par-delà les frontières que faux insincère ou vulgairement intéressé fait pour soustraire
______les traits si particuliers qui marquent la différence et font l' exception d’une nation qui sait rayonner et par là même se défendre
Et de se complaire d'infiltrer une monnaie d'échange corrompue liées aus usages d'un comportement xénophobe nourri au sein d'un chauvinisme
étranger
_____aux valeurs nobles vivantes d’un peuple d’un pays qui fondent l’idée même de patrie
L’esprit de patrie va au-delà d’un substrat limité à une contrée à un moment de son histoire
A chaque fois que j'associe un pronom possessif au terme de patrie j’observe un phénomène de rejet Oui c’est bien ça On ne défend pas Sa mais
La patrie De
son pays
Patrie Mon accueil issue de la bonté profonde Mon envergure au déploiement d’être au droit intègre Mes racines des fondements universels d’une nation Mon humanité d’Exister
Mais y a-t-il Dites-moi mais dites voyons
Soyez sincères Non il n’y a pas c’est donc vrai
plus beau pays autre que celui de son enfance bercé par la légende de ses ancêtres et de l’histoire de son combat libérateur partagé comme un pain de seigle rompu par des bergers qui empruntent la même voie rayonnante pareille à cette autre configurée dans le ciel des étoiles conquise à une échelle ignorée des observations et des études des transhumances
Tout commun des mortels qui porte l’image de dieu sur cette planète est en quête de mieux vivre
Et si là malheur touche à l’insupportable
Là bonheur ne l’est pas moins aussi
Tant il porte le bien-être de vivre il est vrai en son sein et pardon du si peu
les coordonnées de lieux précis
les traits nets de visage si prenants
les prénoms aux sonorités musicales avenants
A vouer le cœur à des tourments profonds sans fin indicibles