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  On ne trouvera pas dans  ces extraits  les  fondements philosophiques du texte littéraire que j'ai établis  sur la base de postulats déterminants  .Je  ne présente pas ici  le contenu de l'approche scientifique que j'ai initiée pour la compréhension du phénomène de la création.   
N'éanmoins ces passages  présentent une palette  de thèmes assez diversifiés et  donnent un aperçu du travail effectué .
Ils invitent à la réflexion et à l'échange.
Aussi, le texte présente une approche essentielle ,achevée et finie  qui constitue une contribution   présentée dans un ouvrage de 128 pages  édité en juin 2014.
 
 
Préambule pour une conjuration
 
 Dans les situations sans issue, désespérées , ou dans l’espoir ardent d’atteindre un but, dans les moments d’une vie intense ou extrême ou encore livré à la désolation , on est amené, parfois, à écrire, pour peu qu’on ait un penchant à incarner une forme d’expression d’une destinée humaine dans le tracé des mots; alors, on forge la force d’une conviction, on s’attelle à prouver son attachement à un amour ou à une amitié, on réaffirme ses engagements pour une cause; on imagine un récit ou on se prend au jeu des mots de se sentir ainsi appelé à découvrir forcément des signes devenus peu à peu à notre vision, tangibles, à exprimer.
Ceci traduit l’écrit comme un cri devenu appel attendrissant, ou chant, ou aveu qui suit la ligne d’une forme structurante, ou encore, comme pour accéder à une assurance qui tend à conjurer le mauvais sort.
On revient à cette tradition ancestrale de la plume trempée dans l’encre noire où on inscrit un verset sacré ,sur un papier fin inséré dans un petit boitier doré, orfévré en forme de reliure de livre, recouvert de velours, placé à l’intérieur d’une pochette en peau de chèvre, en guise de pendentif discrètement attaché autour du cou, suivant un rite instauré par lequel on prétend combattre « le mauvais œil ».
Aussi, l’intention y est ressemblante sous cet aspect où on aspire à dépasser sa condition d’être vulnérable et arriver au bout du chemin accompagné de signes d’une écriture ; sauf que dans la création littéraire, ce sont plutôt les perceptions, les facultés sensibles et mentales de l’individu et sa pensée qui sont mises à contribution; et, on réalise, au rythme de la composition écrite des mots, noir sur blanc, que la conjuration est là.
La douleur ou la félicité par rapport à n’importe quelle préoccupation ou sentimentalité perçues vont se confondre avec la situation vécue «de ce qui va pensif », «de ce qui est songeur » et, par l’entremise du tâtonnement se révèle peu à peu, distante, la chose à dire, à déterminer.
« Où es-tu, toi qui vas pensive! Qui toujours dois aller à côté, de temps en temps, où es-tu lumière ? »
Hölderlin
Du point de vue de la nécessité d’écrire ce qui semble, en premier lieu, primordial à exprimer se voit transporter à travers l’expérimentation des outils apparentés à la parole, en second plan, puis devient état d’âme dans le sens plein du terme qu’on ne saurait saisir qu’une fois l’écrit achevé, incarné par la Dite, qualification si chère à Heidegger, présentée dans les plus beaux atours de l’expression d’un être, enfin réalisée.
 
Par quelque affinités électives en chemin avec M.Heidegger*
Long est le temps de nommer
Ainsi, Heidegger commente, dans «Le poème», un extrait de « La source du Danube» de Hölderlin où on lit : « Nous te nommons, pressés par la nécessité sacrée … »
Arriver à nommer. « …Nommer c’est montrer en ouvrant ; dans cette ouverture s’ouvre en tant que quoi et comment quelque chose est à appréhender et à garder en sa présence. Nommer dévoile, libère de l’abritement. Nommer est le montrer qui laisse faire l’épreuve.»1
En effet, on avait été comme lésé de quelque droit, de quelque organe, de quelque chose, lors d’un évènement vécu dont on n’avait pas saisi la portée ; lorsqu’on ne sait pas feindre, de l’avoir, ainsi, vaguement pressenti, pouvoir l’exprimer sur le champ. On est encore sans voix pour le dire ; un autiste est endormi en nous, sa parole ne se fait pas entendre comme par pudeur ; on évite de réagir sur un mobile qui apparait d’une banalité confuse considérée comme vulgaire , peut-être à peine ,une plainte, un soupir rauque trahit sa folle raison de passage de ne pouvoir placer aucun mot de ce qu’on ne sait pas encore toucher dans son intangibilité fuyante ,comme si la recherche d’un moyen de saisie et d’approche se transmue et devient objet pour soi ,un but suprême à atteindre, à écrire, la méthode devenue comme finalité du texte en soi incarnée.
Cité par Heidegger dans « le poème » dans son « approche de Hölderlin »
 
« … Et beaucoup
Comme sur les épaules une
Charge de bûche est
À garder»
Hölderlin “Mnémosyne”
 
«...longue et lourde est la parole de cette advenue… »
Hölderlin « pain et vin »
 
Mais aussi
«… Long est
Le temps.»
Hölderlin « pain et vin »
 
Un temps passe: un besoin d’écrire pressenti monte en soi, on attend, on laisse faire le temps, on le retient, on se retient. Puis, on se retrouve à écrire. Ne vaut-il pas la peine de le noter lorsqu’il se présente ainsi ; de cette façon, tel qu’il est dit, par Hölderlin, dans « Le Rhin », «…compatissant ressente un Autre..»
Oui « il faut »quelqu’un maintenant pour le dire.
Oui « c’est ainsi que le dieu, il lui faut le poète…»Heidegger reprend une intervention de Bettina Von Arnim qui esquisse « la détermination Hölderlienne ».
On pourrait comparer cet « il faut » à un appel de l’ordre divin qui commande la nécessité à tel poète de dire. On n’est pas loin de l’histoire de la prophétie où dieu élève au rang béni un homme choisi parmi une population pour le désigner comme messager à Sa Parole.
 D‘autre-part quand Hölderlin dans « L’Hyster » dit:
« Il faut pourtant des entailles au roc
Et des sillons à la terre »
Il ne s’agit pas d’utilité, ou de besoin ; Heidegger commente dans « was heist Denken » [«Il faut» : signifie ici : « il y a coappartenance essentielle entre roc et entaille, entre sillon et terre, au coeur de la dimension du déploiement»].( …) 
Nulle thématique préconçue
 Intervention A :
 C’est dans un mouvement d'une attraction progressive, subie, indicible que je me sens d’une certaine manière «saisie» d’écriture. Celle-ci se profile à ma portée ou « émerge » à ma vision par laquelle j’éprouve l’existence et aborde intuitivement la formulation qui constitue la matière première de départ du travail, et, que je devrais au fur et à mesure de son élaboration traiter, écrire ou «tisser la texture» d’un texte qui prend forme dans un va-et-vient : écriture/lecture, comme dans un métier à tisser ,ou au rythme d’un diapason , comme pour une partition ou un chant, on reprend les prémisses et on les développe jusqu’à ce que la composition du contenu peu à peu prenne forme.(...)
 
 
Contenu ou forme
Il faudra prendre cet aboutissement « le contenu prend forme » dans le sens plein et absolu de ses termes c’est-à-dire : Je ne saurais pas, «au fond ce que je veux dire», qu’une fois, dans une certaine simultanéité, dont l’origine reste encore indéterminée, une certaine forme donne une tangibilité aux prolongements et aux interprétations, qui, à priori, m’auraient échappées. (...)
 
 
 Parole de robot
 Mais la question qui se pose : saura-t-on généraliser la programmation d’un texte par un logiciel qui devrait palier aux insuffisances des formes d’expressions sensibles dont se plaindrait un individu en mal d’être improductif, par manque d’inspiration ou d’idées ?
On est en état de penser que produire un « texte- machine » permet de donner des lectures finies dans un genre déterminé limité, à manifester des prouesses, comme pour un jeu virtuel, par média interposé, performant.
 Encore faut-il avoir pris connaissance comme dans une notice adressée à l’utilisateur En guise d’avertissement :
 « Il serait insensé de vouloir enregistrer les cheminements, les pas d’une hésitation et le retour sur les « égarements » en chemin que certaines gens considèrent enrichissant au risque de perdre un temps précieux dans les dédales d’un tâtonnement compromettant en lui-même et ,qui ,d’autant plus , se présente ruineux puisqu’on croit avec ça pouvoir prendre en charge l’essentiel de tout approche.
 
Aussi, il serait fou d’emmagasiner les manifestations indicibles d’ordre mental que l’auteur avait laissées en suspens et qui attendent une issue incertaine qui dépendrait d’une maturation aléatoire soumise aux caprices du temps et aux accidents fatals."
 
 On peut, néanmoins, passer et survoler les méandres des profondeurs et appliquer des solutions intégrées à un genre limité dans un champ confiné.(...)
 
De la ligne à l’interface
 La grille« écriture/lecture » de l’interface émerge en filigrane dès le premier mot inscrit ; on devine déjà le déploiement de l’esquisse générale du développement d’une ligne avec les cases d’articulation syllabiques de positionnement encore virtuelles; il n’y a pas de traits de lignes exogènes au texte .La ligne n’est pas préétablie, elle se forge dans l’écriture.
 Il y a une seule ligne c’est celle qui est engendrée par l’écriture, celle là-même qui fonde le texte.
 En d’autres termes on n’écrit pas sur la ligne, mais plutôt, on forge, on élabore, par rapport à une orbite et un mouvement gravitationnel intégré, une ligne de mots qui incarne une expression en devenir ; d’où son nom : une ligne expressive. (...)
  
De la marge
 La page dans sa dimension plane aux dimensions « carrées » n’est pas faite pour contenir l’écriture du texte. On y verrait une ligne expressive, projetée sur un trait horizontal, plus longue qu’une autre. Pour desraisons de convenance on va poursuivre la continuité de la ligne dans la marge à la limite du cadrage de la mise en page technique dite marge « avant impression »,en retrait de 06 « espaces« (nombre arbitraire) par rapport à la position de la « marge fonctionnelle» de l’écriture appelée« marge de résonnance ». (...)
 
Du caractère des graphies
 On choisit, d’une manière subjective, une police et des formes de caractères pour l’écriture du texte .
 Aussi, dans le genre théâtral, dans la représentation du dialogue, on portera le nom des personnages en utilisant une police caractéristique (exemple : indice d’ombre…) puis à partir de la dernière syllabe qui forme le nom du personnage deux espaces indiqueront le niveau de déplacement virtuel de la marge de résonnance. Dans un genre autre tel l’écrit romanesque le nom est souvent inclus au texte. (...)
 
Du caractère en italique :
 Intervention C
 
J’emploie les caractères en italique pour les dialogues mais aussi lors d’un passage exceptionnel, parfois seul un terme est mis en exergue pour souligner un sens profond ou déterminant, ou une « intervention d’auteur» dans un moment particulier de clarification d’une manière imprévisible mais, souvent, aussi devrait-on attribuer la présentation de l’écrit en italique à la déclamation d’un coryphée.(...)
 
 
    



 
Point de ponctuation
Intervention D:
Nul point de ponctuation: je ne ressens aucune nécessité de noter sa présence «symbolique ».Aussi , je me situe par rapport à la seule nécessité d’être en adéquation avec l’environnement vital que constitue la linguistique ou la science du langage dans l’approche particulière intrinsèque aux mots et à la composition des termes qui forme chaque texte.
Mon travail tendu sur le développement écrit des expressions naissantes et leur composition « ignore »les points de ponctuation.
Ils sont inutiles aux reflets des signes charnels qui induiraient une forme d’écriture ; pire encore, ils provoquent et accrochent, par leur intrusion étrangère, brutalement « la chair du langage ».
Écrire ouvre, au final d’un texte, sur un langage essentiellement verbal qui se déploie selon un rythme qui ne nécessite pas de le « clouer par des points ». La ponctuation, dans ce cas, de mon point de vue, ne représentent pas des signes qui auraient une valeur linguistique significative par rapport à la formation du corpus d’un texte.Aussi, le fait de « déverrouiller » le texte offre une chance aux différents genres littéraires connus de se rapprocher dans « l’intimité » de la création du langage et d’amener à l’émergence de la forme la plus appropriée à évoluer dans le cours du développement authentique de l’écrit, et, d’approfondir le champ de l’expression incarnée ,notamment par une certaine plasticité charnelle censée fonder l’art littéraire conçu à partir d’un texte unique ouvert à la composition entre différents genres.
Remarque: Si je dis que les points de ponctuations ne sont pas nécessaires dans le travail de création il va de soi que leur utilisation restera indispensable pour les essais ou tout exposé de travail ou document administratif ou écrit pédagogique. (Publié par l’auteur sur blog A)
Il n‘en demeure pas moins qu’une ligne de création ouverte à l’approfondissement des expressions libres ne nécessite aucune marque de ponctuation qui clouerait ou torturerait la plasticité vivante, la chair verbale, de la « texture » d’une écriture.
Aussi, l’écrit porte suffisamment d’indication de caractères, de graphies qui signalent, par un « positionnement chorégraphique » réservé à chaque terme d’un énoncé , qui trace les voies objectives de « la traduction du mouvement » adéquat à une interprétation ou à une lecture des mots par rapport à la formation du sens atteint , spécifique ,à une écriture d’un texte unique ouvert à la diversité des genres.Cette prise de position de principe donne matière à débat au sujet de la ponctuation qui est aussi admise et, que je reconnais, comme un moyen de repérage nécessaire à l’activité pédagogique de la maitrise du texte et à l’apprentissage de sa lecture.
D’autre part, afin d’éviter une quelconque attitude dogmatique exclusive, je m’associe, à travers le Wichêm, à un ensemble littéraire que je qualifie comme « évolutif »(...)
La langue : un instrument de traduction
 
 Intervention E:
La langue est mon outil de travail : elle est mon instrument de traduction. Prendre la signification de « traduction » :
- dans le sens propre du terme : comme traduire un texte d’une langue à une autre, ou
- dans le sens dit figuré : en rapport avec une dimension concrète (exemple : un bruit métallique entendue…) ou en correspondance avec une dimension dite abstraite (exemple : un sentiment, une pensée…).
Aussi , le fait de définir la langue comme « instrument de traduction » induit une méthode fondamentale qui ouvre de nombreuses voies d’approches à l’étude des divers moyens d’expressions verbales employées dans un lieu précis ,à un temps déterminé ,en établissant une même base, en réalisant une même source pour toutes les langues,  depuis les balbutiements de l’humanité jusqu’à nos jours, sous l’influence de l’impact socioéconomique et des échanges à l’échelle d’ « un village planétaire ».Toute expression langagière qui intègre, par-delà de tout confinement géographique, une langue, enrichit celle-ci et lui redonne vie des tonalités venues de ses origines proches ou lointaines ou encore, indéterminées.
Si je commence à traduire la sonorité d’une goutte de pluie tombée sur un feuillage à la lumière d’un couchant au reflet d’une terre labourée d’un lieu géographique donné, à un moment d’une histoire vécue à travers mes sentiments ou ma pensée, relevés avec mes acquis culturels personnels; on ne saurait pas associer les phonèmes ou les sémantèmes que je suis en train d’outiller dans la pratique de mon écriture à une langue exclusive identifiée à une nationalité ou à une identité régionale déterminées.
Je considère comme inadéquate l’expression qui associe un pays, une région à une identité linguistique du genre « (langue nationale ou régionale) / phone »): il n’y a point de francophone*, dans l’absolu; comme il n’y a pas de germanophone ou d’arabophone …
Je ne saurais pas me définir comme un homme de lettres francophone parce que cela ne reflèterait pas à la source ma base le travail ou la réalité diversifiée de la traduction des choses vécues et tout ce qui aurait concouru à ramener ,à la surface ,un terme déterminé, tel ,par exemple « le clip clop » que je note dans le texte « Crédo » l pour qualifier ,tel que je le perçois, le clapotis d’une vague à peine formée que je saisis en faisant la planche sur un rivage méditerranéen de mon pays :de quelle langue tire-t-il son caractère phonique ? Saurait-on le dire ? Je ne saurais pas coller les caractères dominants exclusifs d’une langue à l’expression personnelle de l’individu que je suis, à l’ambiance d’une famille que je porte en moi, à l’atmosphère d’un pays dont je suis issu, par rapport aux musiques qui l’habitent, les sonorités variées de sa langue maternelle et celles d’autres langages, les bruits et les sons qui l’entourent, ses acquis artistiques, sa façon de concevoir les résonnance de l'écrit littéraire.
Je me définirais, plutôt, comme auteur de langue française.
 C’est à dire, en d’autres termes, la langue utilisée ne saurait nullement constituée pour un écrivain un référent identitaire national ou régional.
Une personne de nationalité chinoise pourrait bien être une écrivaine en langue arabe.
On choisit la langue d’expression qu’on aime ou celle qu’on croit maitriser .On pratique le métier d’écrire avec la langue dans laquelle on a cumulé une expérience dans la durée.
L’identité vitale d’une langue est de l’ordre d’un lieu particulier de réception, à une échelle individuelle de la perception d’un intellect allié à une sensibilité particulière dans la phase essentielle de sa production, de sa vie, dans le texte pensé à son écriture élaborée, à sa lecture productive, ou critique, dans un champ de détermination propre à sa finitude.
 
 
* (...)phonie :
Par contre il est admis que des espaces d’échanges, de lieux de rencontres, peuvent se former autour de l’utilisation d’une langue unique par des gens de différentes nationalités. La maitrise partagée d’une même langue facilite la communication et créent des affinités entre les individus et rapprochent les populations : tels par exemple : espace francophone, comité anglophone, rencontre arabophone, regroupement hispanophone. ..
Ces relations sont le lieu de développement d’activité sportive, culturelle ou artistique : cinéma, chanson ou éducation et enseignement…Ils peuvent donner lieu à des prolongements sur de rapports économiques et politiques "d’intérêt commun". (...)
Etre d'un lieu ,d'un pays:
Intervention F :
Je suis un auteur de langue française de nationalité (ou d’origine) algérienne.
Aussi, le lieu d’écriture demeure fondamental si bien que j’ai tendance à croire que « la nationalité d’une œuvre », si je puis m’exprimer ainsi, se détermine par rapport au lieu où elle fut écrite, au pays où elle a été produite.
L’émergence du Wichêm interfère, dans la durée, sur le lieu de gravitation cosmique en rapport avec un lieu précis de naissance de l’auteur et l’évolution d’une relation privilégiée personnelle qu’il aurait entretenue avec son pays d’origine.(...)

Nommer le phénomène

Intervention G :

Pourquoi avoir nommé ainsi « Wichêm» le phénomène?

 

« Wichêm », dont la signification en langue arabe est tatouage, reflète une culture ancestrale de groupes autochtones ou encore phénomène social plus individualisé en notre temps Il est issue d’une pratique coutumière qui met en valeur l’expressivité d’une identité culturelle à travers le masque féminin notamment, et les motifs d'une norme esthétique bien tracée, aussi, sur le front, les mains, les bras, les pieds. On retrouve aussi un tatouage à usage masculin.

Le terme" Wichêm " apparait, chez moi, d’une manière fortuite dans le développement du texte « chose d’être » (on y lira un large extrait sur le blog) et d’une manière plus prononcée dans la poursuite d’un cheminement jusqu’à son aboutissement « logique » dans un passage de « Kariamel…» dans « Coeur en échardes » dont la publication devrait suivre celle de « l’Etre et le sablier ».

Wichêm a été abordé d’une manière plus manifeste dans un de mes textes anciens « tatouages intégrants » (qui date de 1997). D’autres textes, écrits dans la même période, au fond inachevés qui restent à traiter, tel « Les mots », « Requiem…» font étrangement allusion d’une manière paradoxale, contradictoire, tragique déroutante en réaction à une situation terrible. Par ailleurs, il me semble aussi que la trace expressive de la couleur noire qui accompagne ma vision dans la mise en oeuvre de l’écriture, depuis fort longtemps, n’y est pas étrangère.

Le terme " Wichêm " porterait une charge sémantique particulière liée à l’expression d’un imaginaire culturel ou artistique…Aussi, dans mon pays, par rapport au patrimoine de la poésie « chantée » ou

«affiliée à la mélodie », appelée « melh’oun », le poète Ibn M’Saïb du 18 e siècle, originaire de la région de Tlemcen, énonce « Ya elwecham » (« O Tatoueur ») , non comme un refrain seulement , mais suivant un rythme cadencé ,soutenu ; comme pour reprendre à chaque fois la respiration et continuer à développer , une longue déclaration d’amour à peine voilée à partir de l’alphabet arabe où chaque lettre correspond à une strophe qui se présente sous forme de deux vers ou quatre sections (selon un mode de représentation des cours rythmés de la versification classique arabe ou chaque vers se présente en deux sections alignées)  et qui relate une situation ou un vécu social par le biais d’un procédé descriptif où on peut y lire une certaine émotion.

Le chanteur Blaoui El Houari dans le genre musical oranais interprète le texte, « ya el wechâm » avec brio, sur un rythme soutenu d’une mélodie allante, où on dénote une légère inclination à moduler un air « bédoui » (rural ou pastoral) de l’ouest algérien qui suggère le raï originel  authentique.(…)

 *Dans une partie de l'ouvrage  je clarifie des notions fondamentales  et des principes directeurs qui concernent l'être en rapport avec le phénomène de l'écriture littéraire de nos jours (allusion faite aux nouvelles technologies...) par le biais d' un dialogue d'échange constructif avec Martin Heidegger.Je me sépare du "philosophe de la poésie" et prend un chemin divergent lorsque  j'aborde   "l'antithèse sur la chair" ...  
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Textes choisis écrits au fildes jours * 

 

François Cheng ou le raffinement d’une pensée aux abords d’un chemin initiatique 

Les lignes raffinées qui soulignent la volupté des formes d’un trait d’une couleur -suivez mon regard - vaut bien le détour vers la source de la pensée. Non mais, c’est vrai. Dans le journal du web il arrive qu’on n’a pas le temps de faire un commentaire, alors d’un clic on lance un « j’aime » instantané. En d’autres termes « j’aimerai bien faire un commentaire mais vue l’émotion …Vous comprenez. » La grâce féminine, la nature qui « en –voûte » et l’eau, faite pour étancher la soif, et, qui reflète-bien évidemment - la bonté. Aussi voyez-vous je n’arrête pas d’y penser .Ou, dites-moi que j’étais « à côté de la plaque » de « la source » d’Ingres au moment où je lisais d’un trait, d’une diagonale, le commentaire instructif des « Cinq méditations sur la beauté » de François Cheng. Celui-ci ne disait-il pas : « Elle (la beauté) est là de façon omniprésente, insistante, pénétrante, tout en donnant l’impression d’être superflue, c’est là son mystère à nos yeux, le plus grand mystère ».

Des passages à méditer, assurément.

La juxtaposition du tableau « publicitaire » improvisé par notre présentateur rejoint l’expression de la pensée dans ce contexte tout aussi spontané du penseur ;si celui-ci dit ce qu’il pense, il arrive parfois, qu’il pense ,après coup, après avoir dit, ou plus précisément –oui c’est bien ça, en allant vers plus de précision - le parler s’emballe et semble précéder quelque peu sa pensée, celle-ci se met en mouvement et prend consistance dans une formulation comme ultérieure qui ouvre le champ aux nuances des interprétations qui ne s’accordent pas automatiquement dans la simultanéité manifeste souhaitée.

Le raffinement semble tenir de l’aspect primordial de l’oralité du dialogue avec Cheng qui confère une dimension révélatrice à l’expression de la pensée.

Aussi je relève un passage sublime c’est au moment où on reprend la citation « La beauté sauvera le monde.. » : je connaissais cette expression de Dostoïevski (dont j’ai lu la grande partie de ses œuvres dès ma prime adolescence, et que j’ai relues, encore bien après ,...) Enfin, mais voilà , avec étonnement je suis amené à faire le lien d’une manière, quelque peu systématique, dans l’esprit d’une vision globale révélatrice où on perçoit des âmes tourmentées ou égarées que l’écrivain accompagne jusqu’au bout de leur destinée d’une part et la rencontre suggérée avec la beauté d’autre part. Comment celle-ci arrive-t-elle à sauver le monde auquel sont confrontées ces personnes « morales »qui se débattent en prise avec une fatalité déterminée (suivant l’application d’une projection déterministe) …Ou encore, dans quelle mesure la grâce arrive –t- elle à devancer comme dans une course-poursuite la déperdition ou la perte de la dimension humaine dans l'existence vécue d' un individu ? Comment est-ce possible… ?

Par ailleurs, on a tendance, suivant des stéréotypes bien établis, mais aussi, paradoxalement, sur la base de réalités observables, à séparer la pensée occidentale de la pensée orientale.

Le penseur relève que « La perception d’un coucher de soleil est perçue avec la même émotion d’une manière basique pour tous les hommes ».Mais, voilà, cette approche –malgré son évidence apparente- n’est pas bien définie par Cheng.

Puis il dit que dans la culture c’est différent. En quoi ? Il semble aller du simple au compliqué : car en fait il simplifie-à mon sens trop les choses « un tableau d’Ingres ou une symphonie pastorale sont accessibles à un chinois, comme tout aussi bien une aquarelle ou un poème traditionnel chinois sont compris par un occidental ».

Mais voilà une œuvre peut prêter à plusieurs lectures…

Alors dans quelle mesure un quatuor de Beethoven serait hermétique pour un chinois et non pour un occidental? De même que pour l’opéra chinois, de quelle manière celui-ci serait plus accessible à un chinois beaucoup plus qu’un occidental ?

Quel occidental ? Quel chinois ?

Un chinois n’aurait-il pas une tendance, lui aussi, à penser pour maitriser la nature d’une terre et en tirer des richesses ?

Un norvégien dans les grandes étendues de son pays n’aurait-il pas, lui aussi, assez de foi pour ne pas penser seulement l’univers mais croire aussi que l’univers le pense ?

Il me semble en partie que Cheng a été piégé par la tournure de la discussion ou l’orientation qu’on a voulu donner au dialogue qui consiste à tenir à distance, d’une manière fractionnaire , la spécificité orientale d’une part et la particularité occidentale d’autre part dans une vision globalisante préétablie non exempte de préjugés.

Par contre, il serait intéressant d’emprunter avec François Cheng le chemin initiatique

qu’il a suggéré et de poursuivre cette voie ouverte dans le rapprochement entre des gens de divers horizons pour la compréhension et le respect des acquisitions de chaque population, en tout lieu , en tout temps.

Retournons à la source avec Dostoïevski: celui qui veut posséder « la source » n’est-il pas déjà possédé par l’objet du désir qu’il convoite ?

Ne vaut-il pas mieux (valeur morale, richesse spirituelle ou intellectuelle) apprendre à nous en « dé-posséder » et gagner une compétence ,dans la douleur ou la joie, avec passion, avec sagesse, dans l’effort et le plaisir de dessiner, de façonner , d’exprimer par la parole et dans le texte ,les reflets de ce qu’on aime ;et, puis faire acte de bonté ou acte de délivrance en l’expression d’un être en toute beauté.

Fouad Boukhalfa

*Commentaire fait suite à la publication de l’interview de François Cheng au sujet de son ouvrage intitulé « Cinq méditations sur la beauté ».

:

 

 

                                        De la responsabilité d’écrire

 

 

 

C’est votre dernier  mot, Valérie,, oui, la dernière expression verbale, en «sa vérité » qui met à découvert l’approche qui  sous-tend  mon point de vue  émis sur la responsabilité de l'auteur.

Je crois qu’il est temps de sortir  du débat ronronnant et stérile qui revient de manière récurrente en  phraséologie clinquante,  afin d’épater  l’assistance; histoire de tourner en rond autour de  la question ,telle celle qui est supposée faire de l’effet  « est-ce la poule qui a engendré  l’œuf  ou est-ce ce dernier qui a donné naissance au poussin galliforme ? », autrement dit : laquelle de ces deux entités , « la forme » ou « le contenu », a la primauté dans la  détermination d’une  œuvre ?

On nous a assez menés  en bateau comme ça, autour du sujet.

 Il est grand temps de  trancher et de clarifier, une bonne fois pour  toutes,  ce qui fait  l’essence  de la création littéraire. (Voir, à ce propos, ma contribution dans l’essai « un langage charnel de l’être » [Wichêm ou fondement de l’unicité du texte littéraire.] ).

 

Primo : Responsabilité principale de l’auteur

 C’est bien la  forme d’une expression, a priori  indicible, une pensée, une image, un signe, que l‘auteur appréhende, simultanément, avec une manifestation apparentée à une prise de conscience,  qui va engendrer  l’œuvre .Rien n’est préétabli à l’avance.

Celui qui n’est pas d’accord n’a qu’à proposer un thème sur la place publique ou dans «  les circuits fermés» des  médias ;« le sujet »,ça on le sait , intéresse le roi ou le pouvoir politique.

On pourrait participer au débat comme  tout citoyen. Certains  pourraient broder dessus sans plus.

Mais sur le plan du métier d’écrire ça ne prend pas. La responsabilité principale de l’auteur est là. Un jugement critique   sur « ce qui n’est pas authentifié comme littéraire »  sera forgé par « la compagnie des belles lettres  » qui tend à émerger, dans ce nouveau millénaire, formée du  linguiste, du philosophe du langage du sémiologue, de l’homme de science qui a pour objet d’étude l’écriture, le langage, la parole et  l‘art de communiquer et autres spécialistes dont l’activité est proche du  texte  pris  comme phénomène de la création…

 

Il va de soi que l’atmosphère de travail d’un auteur  c’est la liberté. Celle-ci est son oxygène. Comme on  écrit avec ses tripes, sa sensibilité, ses sentiments, sa pensée ; on risque de vivre l’existence dans la tourmente.

« Tu dois saisir l’enfer » disait Hemingway comme conseil à un jeune auteur.

Je ne sais pas si celui qui  a écrit  « Pour qui sonne  le glas » avait lu le texte de «  la visiteuse » qui apparait le soir dans une isba, à la lumière de la bougie, chez  l’une de mes poétesses préférées, Anna Akhmatova, quand celle-ci  s’adresse à la vision qui n’est en fait que « l’inspiration personnifiée » :« Est-ce -ce toi qui a dicté l’enfer à Dante » lui demanda-t-elle ,et, l’apparition  lui répondit : « Oui, c’est moi».

Elle relate indirectement avec délicatesse et simplicité, non sans émotion,  l’atmosphère de travail d’auteur  en prise avec l’écriture.

 

   En toute sincérité ; on ne peut pas ignorer dans le cheminement du tâtonnement et dans  l’expérimentation des outils apparentés à le parole, la  conscience qui s’aiguise à vous déterminer, à vous présenter au public comme pour vouloir vivre ,ici et maintenant, votre  jugement dernier ,avant celui  de l’au-delà .A ce  sujet on pourra  lire  le  texte  publié dans mon blog :« le dit de la déconstruction » suivi de commentaires où  je me détermine dans  l’épreuve « halte sur les ruines » qui introduit les poèmes célèbres de la période dite préislamique appelés  d’une manière impropre «  Les suspendus » et que je nomme  « Les odes attachantes  » .Parmi celles-là, l’une d’elle dont j’avais  traduit le premier vers débutait  comme suit :

« Faisons une halte et pleurons le souvenir d’un être aimé …»

 

En disant cela l’auteur, Oumrouë El Kaïs, engage sa  responsabilité de continuer à être dans l’épreuve.

Poursuivons.

 

Secundo : Responsabilité sociale partagée

Voilà qu’une forme  d’expression, au fil de  l’écriture  devient  texte  ; celui-ci ne peut pas  être conduit au-delà de la forme qui lui sied…Forme et contenu, au final, s’accordent intimement liés.

On conçoit la forme telle une amphore  aux motifs attrayants  où, dans le même temps on  y recueille  une eau translucide égouttée de l’infiltration de  cette  roche qui aurait  servi  à confectionner la jarre elle-même. Le contenu  vient à point nommé : il coule de source : il ne peut en être autrement … On est semble-t-il au dernier mot d’une écriture .Goutons  la saveur de l’eau et buvons. Apprécions « le plaisir du  texte ». Lisons. On s’exprime enfin. On partage On assume ainsi une  responsabilité sociale.

Qu’en est-il du « scribe » ? Dira-t-on : que c’est un bon ouvrier, et qu’on  aimerait bien  continuer à lire ses écrits ..? L'auteur lit son œuvre également , il rejoint l’ensemble des lecteurs .On  « prend la parole », on donne un contenu, une interprétation  ou  un prolongement à ce qui a été dit. Mais chacun devra   assumer la lecture qu’il en a faite du texte.

Ainsi, «l’auteur, en cela » plus que jamais «  se sent  responsable de rester fidèle à sa vérité » : il continue de plus belle « à mettre » dans ce qu’il éprouve, comme vous le dites si bien, « en lumière d'autres vies, d'autres destins ».

Merci à Mourad de nous avoir  donné l’occasion de débattre de l’écrit dit  poétique que  je ne dissocie pas  de l’art littéraire en général et de ses exigences nouvelles ou déjà établies…

Merci à vous tous ! Et bon vent !

 

 

 

 

 

                             Vous avez bien dit «  marron » (1)

 

 

 

Pardon ? Vous avez bien  dit marron en citant dans la foulée les différentes  couleurs de peau qui font  les  apparences si superficiels qui caractérisent notre genre  humain , en tape à l’œil parfois . N’est- ce pas ? Enfin si vous voulez me confier une teinture pareille  pour mettre en évidence mon teint brun, légèrement mat toutefois, je vous l’accorde. Quant aux  chemises brunes et leurs possibles résurgences   puisqu’on en parle on les mettra définitivement au musée de l’histoire. Ou du moins on  l’espère, un jour.

Et pour les blancs ce sera quoi ? Je suggère  la teinture mauve et les irisations   apparentées jusqu’au rose .Quant aux noirs ? Ce sera du blanc, à l’évidence, avec la palette de toutes les tonalités  possibles.

Et main dans la main on fera une ronde autour du monde …Utopie ? Je suis partant.

 En disant cela on a l’air de demander la lune .Allons-y ! Bon alunissons .D’autant plus que les voyages dans l’espace cosmogonique sont devenus possible. Comme ça on verra mieux, à distance et  en profondeur  par- delà  le bleu ozone qui enveloppe la terre qu’il n’y a pas une planète aussi colorée que celle-là. Un échantillon de paradis, ma foi.

Oh la peau de vache ! Mais on est en plein dedans ! Pince mon épiderme .Dis-moi  que je ne rêve pas.

Des couleurs aux nuances multiples à en perdre la parole. On est   pris au dépourvu de mots .On manque d’expression de reconnaissance .Une émotion à fleur de peau parfois.

Retrouvons  cette parole colorée en chacun de nous.

Gageons  que c’est réalisable. Faut-il remuer toute  la terre pour prouver que c’est possible ? A cet   avènement humain aux couleurs multiples, il suffit -et ce n’est si évident que ça- que chacun de nous arrive, à  être, disponible .Amin ! Amen !...

Allez ! Bon courage !

 

 

 

 

 

                            Vous avez bien dit «  marron » (2)

 

 

 

Bon allons-y .Je retourne à l’école  collégien  pour toujours  …ou enseignant par amour… du métier (que j’ai exercé durant une période assez longue…).

Question : qu’est-ce qu’un « livre de combat »?

Parmi  un tas de réponses on choisit  une :

« Un livre de combat » est  un produit  inspiré  d’une  théorie qui  confère au  discours une dimension idéologique et trace  une voie politique déterminée. Il y a des écrits de combat  qui expriment des engagements  autour des  questions de justice et de droit. Le « J’accuse » de Zola en est un exemple. N’est-ce pas Chantal ?

Le livre de combat exprime les idées forces, les principes...On s’emploie à la polémique pour faire valoir  les arguments d’une cause  …

 Si le lecteur  adopte la démarche idéologique  ,il pourrait refléter une couleur  politique : couleur fasciste, couleur « noire », couleur « rouge » ,   couleur libérale …Et dans un même courant  on va retrouver des nuances , «  le livre rouge » de Mao diffère du journal de combat  du Che Guevara .(l’allusion faite aux couleurs précédemment n’est pas fortuite ?On aura compris… )

      

On passe aux travaux pratiques :

On met en valeur l’individualité  citoyenne qui peine à voir le jour dans nos sociétés…

Des  idées et des couleurs  à gogo : on nage en plein sciences po.  : tous les livres sont bons à étudier toutes les couleurs sont bonnes à prendre  et dans fonctionnement du  dialogue « l’Un Est le Même » :chacun se met dans «  la peau  colorée » de l’autre .On  parle au nom  de son semblable si différent pourtant  et on  prend parti  pour l’Autre  : on gagne en analyse  théorique, on  maitrise  un domaine de l’histoire ;on prend ses distances vis-à-vis  du  pouvoirs  narcissique  et  des structures figées tenues par   une   autorité  dictatoriale  galvanisée  par  le milieu ambiant  d’un  intégrisme  fœtale en gestation .. .

Nulle exclusion. Seule la tolérance. N’est-ce pas Zohar ?

 

Est-ce que vous voyez où on veut en venir ? Quelle est votre conclusion ?

Une question essentielle, par-delà  tout savoir-faire, émerge du brouhaha.  On écoute :

 Que fait l’Education, que fait l’école pour fonder la tolérance entre les hommes chez nous, chez vous, chez eux ?

Sans la tolérance dans sa dimension humaniste on ne saurait  approfondir  l’étude d’un livre de combat ; on ne saurait pas tirer les leçons de  l’histoire des idées  et des systèmes de  pouvoirs  qui utilisent  la manipulation  psychologique de masse ,notamment , par médias interposés…

Charles  a  dû savoir quand  j’avais  mis entre guillemets  dans mon commentaire précédent   « une ronde autour du monde »c’est par souci de mettre en évidence la référence à un auteur, en l’occurrence   Paul Fort : son texte (ou du moins un extrait) était au programme en première année de collège : il se terminait par ces paroles

« …Alors on pourrait faire une ronde autour du monde

 Si tous les gars du monde voulaient se donner la main »

 Ce poème qu’on avait  écrit dans une page  de cahier de récitation où on avait  dessiné, à côté, sur la page unie de dessin,  avec amour et   conviction des personnages de différentes couleurs qui se tenaient par  la main. .On croyait « dur comme ardoise, comme quartz  »que c’était  réalisable .Que cette ronde était possible à l’instant même, ou, au plus tard  le lendemain.

 

Je reste jusqu’à ce jour le collégien que je fus avec une observation  toutefois qui témoigne de l’aveuglement des hommes : une main tendue peut prendre toute une existence pour trouver la main de l’Autre.

Allez. Enfin c’est l’heure  de la  récré .Respirons

Merci à Charles  d’avoir initié un tel débat. Merci à vous tous.Ciao !

 

 

 

 

 

                               Ecrire : c’est toujours, quelque part, d’« ici »

 

 

J’avais signalé, par amusement délibéré empreint de sympathie, Assia, votre message comme « inapproprié » par rapport à l’allure guindée  et solennelle des  cérémonies dites officielles, pour vous  renvoyer la balle, d’une certaine façon, ou, encore , donner  le ton,   la réplique à votre message si spontané marqué par un ton quelque peu nonchalant : une manière de dire,  ne pas vouloir se prendre trop au sérieux …            Mais la machine  prend les choses  trop au sérieux . Un robot -faites gaffe !- ça ne plaidante pas. Il enregistre tout. On n’a pas le droit, malgré toute notre innocence, à l’erreur « humaine» .Je me suis vite ravisé et j’ai annulé l’option.

Car il est vrai dans l’écriture poétique ou  littéraire une fois que ça se déclenche et qu’on a le vent en poupe ,surtout s’il s’agit d’ « un bateau ivre »,de surcroît (encore lui Arthur Rimbaud, mon sacré  camarade de classe de collège ):on  ne sait pas sur quel  pied syllabique finira  le

« pas-sage » dans le  texte ici ou là …

En fait dans la réalité, poète  ou pas, il faut savoir où mettre les pieds, dans la mesure du possible – nul n’est infaillible- surtout quand ces derniers, en plus, sont « nus »  sur un terrain inconnu…

Ne fait-on  pas allusion au  pays d’un langage nouveau à découvrir ?…

Ah l’exil ! Quelle situation éprouvante ! « O temps ! Suspends ton vol ! » disait Alphonse de Lamartine. On est comme bloqué dans une impasse sans issue par rapport à un autre lieu si aimé …Je ne veux pas parler de l’exil politique et encore moins de sa dimension potentielle  d’ordre intégriste porté sur la haine contre  la différence et  qui se manifeste par l’exclusion pure et dure de l’Autre.

 Mais on a beau dire c’est   le pays  où « on s’est exilé » ou pour employer une expression   -plus terre à terre – c’est la terre  où on  a  émigré  qui aura, en quelque sorte le dernier mot. L’écriture littéraire est le lieu. On écrit sur «  ici » et non sur « là-bas », aussi attaché soit-on à la patrie de ses ancêtres : tant pis ou tant mieux…Il n’y a pas d’alternative .C’est une loi  implacable. (Le principe du lieu est mis en valeur  sur la base de mon approche du texte dans mon essai « un langage charnel de l’être » …)

Seule la nostalgie :’expression d’un sentiment diffus  qui se veut positif …Sur cette question je n’ai pas encore d’avis à donner. Je sais que c’est une question à laquelle on est  très  sensible…

 

Aussi, il arrive, par moment, où on ne sait pas sur quel pied danser, où on n’est pas à l’abri du risque  de faire un faux pas, de tomber …Semblable à ses semblables, poète ou pas…L’Homme est Un .Mais chacun son métier …On sort du labo des mots, on quitte momentanément le travail sur le langage ; et on va faire ses emplettes, rencontrer des gens prendre un bol d’air et « inspirer »… « La poésie est contagieuse »  disait encore Paul  Eluard. On s’adonne à une activité professionnelle régulière, rémunérée. On prend la vie comme elle est avec ses joies, ses peines.

Etre ou ne pas être humain vibrant  de la douleur d’exister que je  ressens si profonde  quand il m’arrive d’appréhender, de but en blanc, cette activité d’écrire…

 

Merci de m’avoir donné la possibilité de m’exprimer avec entrain  lorsque j’ai ressenti tant de  mal  à le faire…J’avais noté  à ce sujet deux brouillons que je n’ai pas finis d’écrire…Je partagerai l’écrit, une fois fini, peut-être  un autre jour…

 

 

 

 

 

 

                                            Lire est essentiel

 

 

 

Lire est essentiel. On ne saurait pas trouver "son chemin" dans l’écriture sans lire.

Apprendre à lire le plus tôt possible, par rapport à l’âge, dès la prime enfance ; et prendre, ainsi, connaissance, du plus grand nombre d’œuvres qu’aurait produites l’humanité.

 

Par ailleurs ,on sait que le fœtus qui baigne dans le milieu placentaire  est réceptif à son environnement par le biais de la personne qui le porte .De la même manière lire c'est aussi amener la personne à percevoir   son entourage  : regarder autour de soi ,observer ; conscient d’être  une part indissociable d’un  tout  au point de ne pas  sentir battre  son cœur si celui-ci n’atteint pas, le pouls palpitant  d'une expression humaine acquise dans le sens d’une existence partagée .

 

Et on va  s’imprégner ainsi des feuilles des écritures comme on respire à la lumière du jour les feuilles des plantes à l’écoute de l’air apporté par le souffle du vent...A saisir  un air joué par la  muse …

 

Ecrire, en définitive, n’est-ce pas lire et se relire sans cesse à la découverte d’un chemin qui mène progressivement à la formation d’un texte ?

 

 En un mot : "écrire" c’est lire et " lire" c’est se faire une idée d’un écrit, avec des moyens spécifiques  et tendre progressivement à  produire une lecture (écrite). Merci à vous ! Et, à tous: bonne lecture !

 

 

 

 

 

                           C’est bon à savoir .Mais le savoir a un prix.

 

 

 

Une personne est suspectée à tort, sans raison aucune. Pour le boulot qu’elle fait , elle est persécutée,  elle est torturée, menacée dans sa vie. Nul doute : c’est un métier à risque .Mais l’activité de reporter  demeure toujours si  passionnante. Oh comme  il est prenant de  mener une  investigation, et d’aller jusqu’au bout d’une  enquête, de braver  les  embûches et les obstacles. Et, lorsque le papier est terminé puis remis  à la rédaction ; et, une fois  l’édition bouclée : on respire comme  un air de liberté : un moment radieux de savoir que l’info est entre les mains du citoyen.

 Aussi les politiques, soucieux de faire  connaitre leurs  programmes ou d’afficher  les actions qu’ils entreprennent, sont, d’une certaine manière, fascinés par les moyens d’information. Des politiciens ont tendance à  faire d’un  journal un miroir qui sert leurs intérêts .Par ailleurs on voit des  journalistes  flirter  avec le pouvoir à consacrer une bonne  partie de leur  temps à orienter les projecteurs vers « la superstructure » ou de simples contacts se muent  en relations relativement durables  :un cercle vicieux où on assiste soit à un calme plat routinier  soit à des péripéties tumultueuses faites  d’éclaboussures de scandale :  une rengaine continue  « Je t’aime …Moi non plus ».

Le journaliste honnête dans ce contexte se trouve  parfois piégé ou défait : on refile un tuyau  au plus offrant. Le domaine se trouve ainsi parfois confronter à la cupidité, à la provocation et au cynisme de  quelque service manipulateur. Par ailleurs il faut reconnaître que   la chose  n’est pas   si simple que cela en a l’air quand on sait qu’un journal est tenu à  investir dans une ligne éditoriale déterminée…

 Merci  à Anne de nous avoir  invités à cette veillée de paix, de solidarité et d’amour ;et ,de nous avoir  donnés  la possibilité de  saluer la bravoure  de ces hommes, de ces femmes qui, au moment où leur métier les a conduits à communiquer suivant  la ligne d’un journal  , « l‘histoire a voulu » les  a placés  sur la première ligne du combat citoyen .Quand une nouvelle  à travers le monde  vient nous apprendre que l’aspiration des hommes à la  liberté n’a pas de prix.

 

 

 

 

 

               Enchanté par les traits peints de « Ta connaissance »*

 

 

      Enchantement indicible ,vision fantastique ,en accord avec cette maladie qu’on porte en soi d’avoir été, une fois pour toutes , à jamais ,un enfant ; comme si une marraine aux doigts de fée avait jeté un sort en caressant nos cheveux de douceur de telle sorte qu’on n’aurait jamais grandi dans notre tête. On n’est pas arrivé, au bout du compte, à se détacher de l’histoire de l’enfant qu’on porte en nous ; des années à croire pouvoir le faire ; mais rien. Peine perdue. Guérir de la marque de ton enfance n’y compte pas mon petit. Seul le dépassement de soi, du mouvement élancé d'une gestuelle suggérer une ligne à maitriser au rythme de la griffe pointue d’une mine, l’art de se réapproprier, sur une toile de fond les gestes innocents qui ,dans leurs mouvements, amènent une personne à peine plus grande que trois pommes à construire ,par elle-même, un être exceptionnel attiré par une vision kaléidoscopique d’un monde, à un village ressemblant, qui reflète notre sens du merveilleux .

Un lego par-ci, un lego par-là, on monte un édifice, on arrive au sommet et patatras : on roule de la colline, on tombe d’une dune, on tombe d’une chaise les mains tendus vers la lune, on rate une marche ; et, on recommence .On suit à la trace, les empreintes d’une démarche, un petit pas suivi d’un nouveau petit pas, celui-ci, posé là, à peine différent de celui qui précède.

Est –il si naïf cet art de se construire, chemin-faisant d’expériences en expériences, à ressentir l’épreuve dans sa chair, dans ses os ?

On n’est jamais sûr de tenir six cases d’une marelle et pourtant on tente le saut ; on saute sur un pied, on se retourne et on saute de nouveau. On joue à aller de l’avant, on joue à progresser par instinct ,ou, encore, puisqu’il s’agit de la femme artiste que tu représentes , on agit par intuition, pour maitriser la distance, pour éloigner les frontières afin d’élargir son domaine de liberté, au-delà de ses limites, avec, au fond de soi, une aspiration à entrevoir encore les traits d’un monde ignoré, nouveau . Et on sait que la vision n’est pas si béate que ça puisque, voilà, que tu notes un fait réel pris en instantané, une étape nécessaire importante qui, sans elle, on ne saurait jamais continuer : celle de la marque de la lente évolution d’un travail qu’on voudrait garder comme une trace mémorable.

Quand ailleurs, certains ne vont pas avec le dos de la cuillère, ils achèvent une œuvre pour tuer le temps ou comme pour vider un corps de son sang, un bois de cerf, une peau d’éléphant ; ils exposent leurs trophées de chasse en un épouvantail fait pour dissuader les oiseaux libres de venir picorer les miettes qu’on aimerait bien partager avec eux sur des chemins de traverse : ils veulent nous impressionner avec leurs taille surdimensionnée dissuader nos doutes sincères par une assurance d'un bluff d'une évidence criarde et occulter l’entame d’une découverte par un produit « achevé » comme on pare au plus pressé, grossièrement érigé comme un obstacle fatal qui refoulerait toute tentative de communication. D’autres sont armés de certitude, ils ont une tendance à vouloir occuper l’espace à tout prix pour se rassurer et faire croire qu’ils arrivent à maitriser une situation…Et, pour les conséquences ils s’en lavent les mains ; ils essuient, comme on triche, les traces, ils tentent d’ effacer vainement ,comme un criminel venu sur les lieux de son crime ,les nuances et les traits et les cheminements restés en suspens comme des questions qui attendent le mûrissement d’une réponse ou encore un trait qui exige d’avoir assez de perspicacité pour le laisser, tel quel, inachevé parce qu’il en est ainsi de Son existence. Oui,rien que pour ce trait arrêté qui suggère la durée d’une expérience humaine innocente ; et aussi, pour tout ce long tracé qui nous amène par des détours, à faire une halte, une pause qui n’est pas faite d’inaction : merci Sophie Pucill. Merci, de nous inviter à une véritable re-création de la découverte et d’un coup de pinceau magique inviter chacun de nous à re-naitre enfant roi sur les traces de tes couleurs dans le miroir d’un de tes tableaux que tu représentes un moment dans sa vulnérabilité , révélée, dépassée parmi nous.

 

Encore faut-il avoir un esprit assez lucide pour saisir dans la profondeur des choses peintes : une note dramatique lancinante, la seule musique qui risque de nous révéler à notre condition d’être. Au-delà de la comédie –voyez , y a pas photo !- non pas à regarder mais à deviner le « paraître vrai »qui vaut bien la peine d’être cité , pour ce qu’il sous-entend comme réalité, sous une comédie des apparences, on voit ainsi un animal et une plante participer à un bal masqué pour dire la fable de la vie ; tant que la nature nous offre des occases ,avec un plaisir mêlé d’inquiétude néanmoins, de ne pas jouer ,sous un masque, seulement, une partie de cache-cache ,mais, de taire la brûlure et d’étreindre le froid profond ,de la ténacité de peindre, d’une tragédie qui contiendrait notreexistence.

 

*Ce commentaire a été écrit à partir des notes que j’ai prises dans un brouillon le jour où Sophie a fait connaître ses tableaux au fil des nouvelles du réseau …Je n’ai pas eu le temps de reprendre l’écrit et de le finir. Aujourd’hui c’est fait…

 

 

 

                                 

 

Lundi 15 avril 2013

Je vais, à partir d’aujourd’hui, de temps à autre, publier divers textes au sujet de moi-même ,de mon entourage ,des échanges liés, de près ou de loin, à, un accompagnement intime dans l’atmosphère de travail de l’écriture de l’œuvre en formation.
Nous partagerons aussi des moments de découverte et de vie sur les chemins des choix accomplis , des engagements et du devoir , des rencontres les plus inattendues ,et jusqu’au moindre doute exprimé, au détour d’une pensée , toujours proche du cœur d'une activité essentielle vitale à une perception de la conscience d'être: écrire.

Des attraits que j'éprouve à dire à quelques traits personnels de l'auberge du moulin

 

 

 

 

                                              Du noir ....De quoi écrire

 

Hier j’ai broyé du noir, images de désolation  ont défilé trépidantesà ma vision…Je ne suis pas arrivé à finir, d’une manière satisfaisante, ce qui fait suite à la  relance ultime, de  l’antithèse  où il est  mis «fin» à l’aspect d'un genre littéraire  exclusif  dans un texte et qui enchaine sur la charnière d'un  passage décisif ** qui ouvre sur  l’énoncé  des" fondements  de l'unicité du texte  littéraire "» …
 J’ai peiné à vouloir mettre sur pied le paragraphe en question , où j’ai mis mes  impressions d’auteur  tirées du vécu réel  au moment de l’écriture par cette approche intuitive  que je rattache à  cet imaginaire primaire du tatouage à travers les âges «dont la tradition provient d’un lointain passé de l’humanité , cette  transcription dans la chair qui s’est répandue en  rites singuliers propres à chaque  région  et qui s’est peu à peu individualisée " ...Et ,au-delà de ces phénomènes culturels d'ordre anthropologique de société il y a certains troubles psychiques ou crise dépressive liés au langage qui poussent "l’expression corporelle" d’un individu dans l’impasse  dans un corps à corps, corps –objet contre objet, violemment brutalement mis face à un vide par manque de mot ou  ne sachant pas prendre la voie qui sied à  son utilisation par des chemins appropriés sans lequel on ne saurait dire : être….

Très tôt ce matin  j’ai pu venir à bout de ce passage en grande partie mais aussi au moment de vouloir, le partager … Il y a comme un effet de vase communiquant…je continue à cerner  ses contours d'un message que je poursuis ici même dans ce blog..Comme une bouteille à la mer ..Le réseau  web n’est –il pas traverser, autant qu'un océan ,par des  courants ?..
Aussi il faudra fignoler quelques expressions qui intègreraient  un "ordonnancement "déjà constitué.
Il reste encore  une quin
zaine de jours maximum pour terminer la correction des" textes de création " du  manuscrit*.

 

 


                                                                   

                                           Langage  "chât-ié"


Aussi, je n’ai pas que ça à faire ;« j’ai …»-oh comme je n’aime pas employer cette expression – « -aie !-»   « d’autres chats à fouetter».En fait on s’adresse à son interlocuteur  avec une menace à peine  voilée « ne me dites surtout pas de faire encore ceci ou cela» pour se justifier ;ou encore avec un ton enclin à la  bonhommie  c’est toujours  le même animal qui prend les coups « il n’y a pas de quoi…», avec une note implicite de  brutalité « fouetter un chat », qui se traduit en  une cause entendue  pour une complicité  dans la torture « on fouetterait bien un chat, on est bien d’accord, n’est-ce-pas ?». En ces termes, moi, j’entends déjà les miaulements plaintifs, les cris de détresse, qui s'élèvent au ciel...Oh mon dieu ! Pitié pour la bête de notre langage !
Je  voulais écrire je ne sais  plus à quel propos –est-ce le premier jet de  mots d’un texte naissant ? –qu’il faut, apprendre à exprimer sa compassion  envers  la pierre, la plante l’animal, les approcher avec attention et tendresse, pour savoir  – se retrouver sur la bonne voie lorsqu’il s’agit de compatir, avec justesse ou esprit de justice, sur le sort de  l’être humain.

 


                                              

                                   Une petite famille et... une peluche    

                                                       
 Aussi, j’exerce actuellement un métier modeste  de gestion lié, ces dernières années  à une expérience professionnelle, commune,élémentaire, pour survivre.
lI est temps je crois de préparer  ma retraite … «  littéraire ».
Au quotidien  , une petite famille active :une  maman ,un papa et  leurs deux enfants ;un garçon  de 17 ans et  une  fille que je n’avais pas attendue  -comme son frère d'ailleurs dont la  venue  au monde n'était pas programmée -  une enfant   devenue avec le temps si attachante, agée de7ans. Il y a quelque temps, elle  se déplaçait avec un  chat en peluche. Elle l’appelait chien  .« C’est mon chien» disait-elle.
Mais  les grandes personnes avec leurs grands airs de connaisseurs,avec un ton tranchant de prétention et de suffisance, lui rétorquaient à propos de l’animal  peluché :  " mais voyons c’est un chat .Nom  d’un chien !" Ah pardon ! Comme si l’animal en peluche représentait un spécimen véritable d'une référence établie réelle.
Et mon  beau  frère, marié à ma cousine, de déclamer,avec un ton enjoué « il  faut savoir  appeler un chat  un chat. ».

 

 

 

                                                  Entre chien et chat


Mon bébé,pourtant, sait  bien faire la différence ente un félidé et un canidé,elle saurait reconnaître l’un à son miaulement et l’autre à son aboiement; celui-ci lape plutôt lorsque l'autre happe, l’un bondit à ses marques quand  l’autre  saute et se démarque, l’un blé en herbe se laisse aller à culbute quand  l’autre se  raidit sur  ses pattes freine sa chute ;chat  qui grimpe sans  accroc, chien aiguise ses crocs, l’un  griffe l’autre sort ses canifs. L’un de son pelage soyeux vous  caresse quand   l’autre bouge  sa queue à votre  adresse , l'un met son cou à la patte quand l'autre tape cinq de la patte. L’un se défile , va et vient avec un fil à la patte l’autre tournoie bondissant sur ses quatre pattes - "ça  me donne le vertige.Tiens-moi, pardon! "-(c'est un peu, aussi dirais-je, une histoire tirée des  cheveux ,à un poil près .Oh !ma puce ,où vas-tu comme ça toujours ainsi  dans le sens du poil entre chien et chat ?N’y a-t-il pas contradiction ? Mais, voyons, ça saute aux yeux !  Rimeur ? Non ? Continuons) Quand  le chat met la patte derrière l’oreille c’est un temps de chien qui s’éveille .Qui , blotti, bien au chaud ronronne ? Qui fait la sourde oreille quand on sonne ?…


Revenons au sujet de Mie;  elle  voulait seulement appeler  "chien " son chat. Voilà tout. Question de  langage , la prononciation est plus simple ; elle préfère le mot « chien» qui porte deux  voyelles  «alliées» qui assouplissent l’intonation et se placent en jointure sur  deux syllabes et produisent  comme un chuchotement ou un chuintement  attendrissant chi(en) la deuxième syllabe en retrait articulée , à peine, qui diminue de l’effet de la tendance  criarde  de la voyelle de « chat » Et cela sied  au caractère tendre timide de la nature de la personne qui s'exprime « c’est mon  chien (chat) …chéri »....

 

 En  fin de journée à la sortie de  mon travail  le 10 avril  j’ai emmené Mie à la clinique faire sa première injection  d’« Extencilline ».Les antibiotiques en sirop n’avaient aucun effet sur ses pharyngites et ses  angines qui l'affectaient tous les  quinze à vingt jours.


*Depuis Septembre 2012..Une seule maison d’édition, parmi   trois contactées , a  gardé un manuscrit corrigé ou fini à 40 à 70% (J’y reviendrais….).
Je vais arrêter de travailler sur l’essai  dans les 48 heures…Je vais réduire les applications à  04 extraits de textes de création qui
« pré-disent » le Wisham et  nommer ainsi la théorie …Relater les origines de la ligne de composition  puis tenter de  formuler avec précision le passage à une ligne blanche qui indique un  rythme  déterminé  à la lecture  …Ou  expliquer: comment peut-on effetuer le «  saut » d'une interligne sans sortir de la ligne ?…
**J'étais en train de préciser vouloir éviter 
, pour l’instant, les questions   d’ordre philosophique ("Signe", "idée","genre"..) liées au Wichêm, quand  je me suis rendu compte,à ce moment précis,que  des courants différents voire opposés peuvent se retrouver ,"chemin de la connaissance" oblige, à faire une halte à la même auberge sur  les berges de la rivière qui "apporte l'eau au moulin "  pour partager leurs avis, non en terme  de média mais en fonction d’un trait commun médian…

     

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Fouad Boukhalfa - dans être dans le texte

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  • : Le blog " Annehoffen"
  • : Fondements et création d'un texte unique établi sur la base d' "une ligne expressive" nommée "Wichêm", qui allie différents genres littéraires. On distinguera dans mes écrits liés à mon projet d'édition ou à mes publications deux catégories : 1/Une écriture créative : des textes littéraires, ou extraits de compositions, qui s' inscrivent dans la ligne fondatrice du "Wichêm" 2/Une écriture intermédiaire: des extraits de mes essais ou de mes applications littéraires, mes commentaires et mes contributions qui touchent, notamment, à la littérature, à l'art , à la philosophie du langage ou à celle du signe. L'Auteur : Fouad Boukhalfa
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