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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 18:05

 

    (...)

    Ou suis-je au final d'une tendance à me faire hara kiri

    Ou est-ce  la  faim             ou est -ce un loup qui est en train de dévorer mes entrailles

    Un loup sûrement affamé  qui s'accroche à sa victime pour continuer l'espèce

    Il le fait par amour pour les siens Nul doute  il n'a pas d'autre choix

    Le loup  a la meute dans la peau l'espèce dans le sang il est accroc de rivalités et de conquêtes pour faire gagner naturellement Sa sélection

 

    Y aurait-il un meilleur ami pour un loup si ce n'était son semblable

 

    Le loup sait être ce à quoi il est destiné

 

    Et l'Homme alors ou la créature supposée l'être qu'en est-il dans son cas

Le Dit du loup
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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 18:00

 

 

    Un temps aussi long après tant d’années qui revient tel un boomrang

 

    Pardonne –moi

    Cet éclair qui a fait mon aveuglement

    Pardonne-moi la brièveté de cet intuition comme un pressentiment partagé qui nous aurait préservé de je ne sais quoi

    Mais peut-on se contenter de cela

    Quand tout reste à comprendre à expliquer

    De la braise ardente de la rencontre et de l’amitié

qui

    Existe

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 18:14

 

 

Nous étions toi et moi sur un même site Et je ne le savais pas                                                 Rien ni personne ne m’a  mis au parfum de ta visite                                                                 Te verrais-je même je ne croirais pas 

 Songe d’un jour d’été pour un rêveur éveillé mirage d’un ciel bleuté à ton iris ressemblant     Au  reflet de tes yeux  enjoués qui  traverse  le diaphragme de mes pupilles d'aveugle

Aurait-on  vu cependant scintiller Beauté sur ton visage la bruine des larmes comme une   annonce déjà pressentie au tracé d'une lumière éclair ui bien plus tard est arrivée à ma             perception De l'orage qui mit fin à l'éclpse d'une étoile venue de la vie rayonnante sur la compassion de l'Autre vers soi Unis et différents dans un même accord avec la douleur profonde du monde qui secoua les hommes et les amena à sortir de cette léthargie insouciante fixée sur une interprétation morbide des faits de l'existence                                                                             

                                                                             Foncièrement inhumaine

 Mais il  y a eu ce cri de défense en écho lointain qui donna le ton à  ma  voix nouée dans un  corps à corps contre l’oppression  qui  alla faire  sa mue et  qui gagna comme  un aboutissement dans la  métamorphose  inscrite d'une  prédestination                                                                                                                                                     Un plain chant                  Allié à la gravitation des  éléments en un mouvement allant dans le sens d'une déconstruction telle une approche analytique qui arrive à dénouer le nœud gordien entravant quelque part les pas des hommes dans leur marche vers un renouveau plus cohérent                                        

 _____A recomposer

Cette avancée inéluctable de l’histoire qui témoigne de la tragédie des vies des Etres Humains innocents  riches de Connaissance en foi et en savoir-faire  en art et en science qui ont été décimés arbitrairement ô combien injustement du sol fertile de générosité de ce pays dont la nature multiple si tolérante s'ouvre sur les chemins libres à la composition des  paysages diversifiés si  chatoyants  en  tous  genres en toute saison reconnus  aux fruits de leurs saveurs enivrantes propres à une Terre promise accueillante                                                                                                                                                                                           A remercier dans le  recueillement Dieu d’avoir enduré  une telle  épreuve  pour m’avoir accordé je ne sais comment le retour de ces personnes chères à la patrie disparues non comme des  étrangers  figés dans le souvenir d'une époque révolue mais des témoins authentiques  bienveillants qui se miroitent progressivement émergeants en reflets vivants à Ma conscience  sensible                                                                                                                                                                                                                                                             Tous enfin réunis pour  nous accorder de baptiser du nom de Bonheur Notre Rencontre  qui sans eux ne saurait jamais être dans une parole dite  en toute reconnaissance Et d'Exister

 

 

 

*Commentaires : 

Brins d'attache scripturaux de la déconstruction
[]Une halte sur  « Le Dit de la  déconstruction" (ou Woukof âl atlal 1)
1/De l’attachement au texte
Des joutes oratoires étaient organisées, à la foire de O’kaz, au cœur du golfe arabique, dans une période datant d’avant l’islam, où des  poètes, en  langue arabe  présentaient  leurs œuvres. On compte sept à dix  textes de qualité indéniable  sélectionnés sous la  dénomination de Mou’âlaquat ( « les odes attachantes »2) On dit que ces odes ont été exposées  sur les murs de la Kaaba d’autres prétendent  qu’elles ont été écrites en lettres d’or. Aussi,   vraisemblablement,  comme l’appuie  Taha Hussein  dont je partage, en partie, l’avis. dans le cas où on  estime que l’élaboration de  la forme définitive d’une partie de  ces écrits a continué et  n’a pu être achevé que longtemps après jusqu’au jour de leur présentation  définitive, avec l’avènement de l’islam par des hommes de lettres  avertis ; il n’en demeure pas moins que l’essentiel avait été dit en un travail  précurseur par des hommes qui ont conquis  la rigueur d’un verbe concis, condensé, et tranchant et que le  ton inaugural d’une poésie arabe moderne avait été donné  dans une langue forgée à travers des  rivalités tribales et régionales positivées à cette époque  par la concurrence et les échanges riches entre des populations d’origine diverse, dans la période antéislamique.
Aussi, chacun de ces  poèmes, comprenait un préambule intitulé « wouqôf âl atlal » (halte  sur les ruines ou sur les lieux qui rappellent des personnes chères  où qui invitent  à l’évocation) : c’est  la partie du texte dans laquelle le poète exprime ses sentiments :il évoque la femme aimée perdue de vue   sur les lieux désertés  par une tribu ou il  médite sur les ruines d’un champ de bataille...Un poète l’un de plus talentueux d’entre eux : Imrou’e El Kais, nommé « le prince errant », dit à l’entrée de la « K’acida » (poème) :
« Faisons une halte et pleurons le souvenir d’un être aimé… »
2/ A la marque d’une écriture
Si le texte « Le dit de la déconstruction » fait allusion à cette poésie ce ne sera pas fortuit, pour des palabres occasionnelles. L’entrée en matière de « woukof âl atlal » a une portée essentielle : on y  annonce la couleur, le style, ne dit-on pas : « ça, c’est de la marque ! »; en effet, il  authentifie l’écrit  dans une  correspondance avec ce qui a marqué  d’une manière  profonde la vie, les sentiments de l’auteur (e) où on  est mis en défi d’ aller au plus haut degré de sincérité de l’expression de son engagement. Aussi, sur un plan psychologique, la démarche instituée est moderne, en partie Freudienne. Le poète n’est plus en mesure de refouler la marque apparentée à un trauma, il ne peut plus reporter le problème à plus tard ou dans l’au-delà. La nécessité de dire « ce qui le touche de près » vient d’elle-même, au rythme d’une écriture : elle s’impose. Il est « mis en demeure », au nom d’une exigence verbale, de traiter l’évènement jusqu’à l’expression d’une douleur, et l’amener à s’exprimer comme s’il fallait revivre la situation par le biais d’un examen de conscience, analyser son comportement, faits contradictoires et gestes conflictuels et mettre à la lumière sa véritable intention, et soumettre l’écrit qui en a résulté à un jugement public, avant celui-de l’au-delà.
Femme ou homme de lettres : c’est une personne humaine, qui manifeste son intention de se dévoiler, vulnérable, en marge d’une représentation tribale ou clanique, dans une  noématique de l’écriture; celle-ci  est publique, - aussi, dirai-je, plus encore, dans son devenir, par rapport aux  préoccupations de notre temps - elle est, quelque peu, citoyenne ; elle est intégrée, naturellement, dans une contribution à une avancée dans  la  clarification langagière, liée à une histoire à laquelle un  est amené à vivre,  à vibrer, par le biais de l’éveil de nos fibres sensibles.
 3/ De la trace d’un brin de la déconstruction
Le mot déconstruction reflète essentiellement l’aspect de la perception du développement du texte qui se forme brin par brin, en une ligne d’écriture dite expressive, comme une approche reconstituée à partir d’une perception intuitive globale de l’ordre de l’immanence d’un signe ou ce qui est supposé l’être.
 Mais, voilà, paradoxalement, une fois arrivé dans « le champ expressif » : c’est le désert. On prétend posséder les portables de dernier cri, les GPS une technologie de pointe liée à des liaisons satellitaires performantes, mais la communication humaine fait cruellement défaut…Par ailleurs, on a l’impression, que la personne qui est dans le « projet de l’art littéraire d’écrire », à un certain stade, est frappé de mutisme, elle semble hésiter comme  dans le cas d’une personne qui  ne trouve pas de mots  à  formuler, à exprimer, à la hauteur du degré d’attachement profond et si précieux qui la lie à un être cher ; on ne sait pas, on n’arrive pas encore à trouver ce qu’il y a lieu de dire. Le temps que la formule vienne à maturation. Assurément.
 Ni charlatanisme ni chicane, l’écriture poétique renvoie à une quête d’une issue humaine, par le biais d’une expression sensible qui établit une relation vivante avec l’existence d’êtres chers, par leur humanisme, leur probité, leur dévouement, et leur contribution si précieuse à la Connaissance,qui  incarne, ainsi, «  le temps d’aimer » brutalement interrompu. Aussi, on n’est pas muré dans un silence, par indifférence. On murmure déjà sur les traces des pas de l’amitié authentique, le renouvellement de son serment, l’affirmation de son engagement profond.
Plus tard, la personne qui écrit reprend la scripturalité des signes reflétés dans le miroitement éclaté de sa sensibilité et « déconstruit » leur expressivité fuyante en développant la composition d’un texte, suivant le flux ondoyant d’une texture sensible, charnelle, personnelle, suggérant  par le biais d’une prise de conscience,   l'aspect vif  d’une trace apparentée à un  tatouage, inversé, en quelque sorte, ou absolu,  projeté dans une dimension spatio-temporelle  de quelque  ligne  rayonnante d'une expression, d’ une formulation, à transcrire.
  Mais le risque demeure présent dans cette action simultanée : s’ouvrir à la parole, et dans le même temps, être dans le renouveau authentique de la rencontre : il s’agit de s’élever contre la manipulation du dévoiement intéressé et le laisser-faire de la traîtrise qui autorisent de consommer le pouvoir et de compromettre la parole. Non, jamais ça ! L’honneur est au verbe, expression d’une conscience libre, au nom duquel le poète poursuit de nouveau l’épreuve.
Observations :
N1 Woukof Â’l  Atlaal : « Halte Méditative sur les ruines » que je paraphrase dans une  définition  contextuelle  à mon approche du texte littéraire, « Un halte méditative  sur le  dit de la déconstruction » 
N2 «  Mouâlaquât »   traduit   d’une manière   littérale de l’arabe le mot signifierait « les suspendues » :terme: que je  trouve  impropre :  je  préfère à sa place « attachantes »  mot moins brut(al), plus suggestif, proche de l’expression des sentiments et de l’estimation accordée à ces textes : attachante est proche du radical â’laka : « Ta âlaktou bi » : en langue arabe, dans le sens figuré, veut  dire « s’attacher à  »:Exemple :je me suis attaché à lui. On pourra, également, dire : « on a pris connaissance des odes attachantes ». La dénomination « attachante », issue de la traduction permet, ainsi, de placer au plus haut estime  cette belle écriture qui distinguent ces  textes dans le patrimoine littéraire de langue arabe.

 

 

                   

 

  

 
 

 

 

 

Une halte au  dit de la déconstruction (ou «Woukof âl atlal») (Suite)  

 

                                                                                                                   

                          *ça c’est de la marque !

 

 

A propos de  l’expression  « ça c’est de la marque ! » employée dans le commentaire « au dit premier  de la déconstruction » .

Il s’agit de clarifier la signification de la marque. Celle-ci, dans son essence par rapport à l’existence de l’écrit littéraire, ne se limite pas à « la trace » provoquée par une blessure( bien que celle-ci a été  maintenue dans le commentaire   dans un rapport  réducteur  de « correspondance » ,de manière à donner une explication  brève , « visible »,  tout ce qui peut toucher de près un auteur) ; donc, ce n’est pas seulement le  stigmate  d’un tramatisme  brutal subi  lors d'une  agression ou d'un accident de travail …Ce n’est pas, non plus, seulement,  une affection  liée au caractère d’un évènement :ex :une réussite procure satisfaction ,la perte d’un être cher ébranle une  vie durablement...Par conséquent il s'agit de distinguer la marque à l’état  brut  de la marque d’une écriture

 

 

1/La marque à l’état  brut :

 

On discerne la marque brute  agressive  et  la  marque brute  dite "existentielle".

 

a) La marque brute  agressive 

Comme son nom l'indique c’est une marque brutale traumatisante .Elle est soit  infligée par un tiers (une ou plusieurs personnes) soit causée par un accident.

on distingue:

-celle qui survient  d'une manière instantanée :Exemple : les flétrissures dues à la torture ou à des  châtiments moyenâgeux, un accident, une blessure due à un objet contendant... 

-celle qui opère dans la durée en cumulant les "points  "ou  "les coups ":on observera dans ce cas deux variantes:

a/La variante  "à points cumulés " : "le bourreau" emmagasine les points considérés comme négatifs, contre la victime sans que celle-ci soit informée. Après un certain cumul considéré , dans son esprit comme suffisant, "arrivé à une limite" arbitrairement établie, il fait subir  à la victime sur le champ une attaque verbale dégradante et/ou physique violente d'une manière inattendue. La relation minimale de confiance entretenue  avec son environnement  éclate  en termes de provocation: la victime est soit affaiblie davantage dans sa relation  sociale ou professionnelle  soit rongée et diminuée de  l'intérieur sur le plan de son intégrité  affective et psychique.  

2/La variante à "coups répétés ": le cumul des "coups" est vécu en temps réel, dans "un partage pervers où "l'innommable" côtoie,  dans « un rapport intime », "l'inavouable", consciemment vécu par la victime pendant une durée indéterminée : un traumatisme moral qui érode chez la personne  la perception du sens basique ou élémentaire d'une relation humaine: exemple: le harcèlement d'ordre professionnel ou de nature sexuelle

 

 

b)La marque brute dite "existentielle":

 

Elle survient de la trace enregistrée au cours  du vécu quotidien d'une manière imperceptible, dans la durée. Elle masque les répercussions lentes d'une altération vécue d'une manière inconsciente suivant le rythme d'une vie considérée comme « normale », durant une période indéterminée, en société, en famille, sans, toutefois remettre en cause l'évolution des relations  humaines. Aussi, tout en étant  sous influence,  en rapport avec le champ de cette marque, on garde la possibilité de gagner,  étape par étape, les degrés, plus ou moins importants d'une "conscientisation" progressive  liée  à 'une histoire, bon gré mal gré, vécue.    

C'est une marque  indissociable de la vie : même dans le cas où on considère qu’il ne s'est rien passé, on est tout de même marqué, à notre insu ; car on est sous l’emprise  de notre environnement : une pensée nous traverse l’esprit, un confort nous berce,  et on se remémore un moment qui a marqué notre enfance  … Un zéphire peut éveiller en nous un présage…

 

Le traitement de  "la marque brute" est lié à différentes disciplines : la médecine, la psychologie, la spiritualité, les droits humains…

 

 

2/La marque d’une écriture littéraire

 

Cette marque fait suite à une  tension, vécue à l'échelle individuelle; elle incarne un dépassement. On est d’emblée « résolument actif» , engagé dans la pratique de l'écriture, dès qu'on est mis  en contact avec le champ de « son rayonnement »* :

Deux cas se présentent :

-écrire «en traitant un évènement marquant »  précis dont on a plus ou moins conscience: ce  cas exige «un certain murissement du temps » pour arriver aux conditions d’une émergence par un  détour d’une durée indéterminée… 

-écrire spontanément à partir d’un cours défini  propre aux conditions d’une écriture instantanée qui, progressivement, va se déterminer dans le temps

*La  «  marque de l’écriture » est  liée à la formation  d’ « une ligne expressive » (ouverte aux différents  genres littéraires) que je nomme « Wichem » (ou « tatouage absolu ») Elle est traitée dans  mon approche « du fondement de l’unicité de  texte littéraire »  dans  mon essai "Un langage charnel de l’être ".

 

 

3/la marque du texte :

 

 

Il s'agit d'une marque  qui authentifie une écriture. Elle met  en exergue le style de l’auteur qui est lui-même lecteur, parmi d’autres, du texte produit. Le reflet de cette empreinte est intimement liée à la deuxième catégorie, citée plus haut,  celle de l’écriture : cela va de soi…

 Aussi, dans le même commentaire, j’ai parlé de « déconstruction », concept  que je viens à peine de saisir, ces derniers temps, dans mon approche du phénomène qui détermine la situation  de l’écriture du poète de langue arabe  confronté à l’épreuve de  la « halte sur les ruines »ou « wouqof âl atlal »  …

Mais d’ores et déjà, intuitivement, je peux dire, que l’expérimentation de l’écriture « déconstruit » ce qui semble déjà écrit avant la lettre et entraine, par là même «une tension» de telle sorte que le texte arrive à se recomposer parallèlement,  sur un autre plan.

La lecture  devra se poursuive dans un  même mouvement...

 

(Cette clarification  au sujet de «  la marque » fera partie d’une  contribution que je suis en train de préparer pour les mois à  venir).

 

 

 

 

Fouad Boukhalfa

 

 

 

 

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  • : Le blog " Annehoffen"
  • : Fondements et création d'un texte unique établi sur la base d' "une ligne expressive" nommée "Wichêm", qui allie différents genres littéraires. On distinguera dans mes écrits liés à mon projet d'édition ou à mes publications deux catégories : 1/Une écriture créative : des textes littéraires, ou extraits de compositions, qui s' inscrivent dans la ligne fondatrice du "Wichêm" 2/Une écriture intermédiaire: des extraits de mes essais ou de mes applications littéraires, mes commentaires et mes contributions qui touchent, notamment, à la littérature, à l'art , à la philosophie du langage ou à celle du signe. L'Auteur : Fouad Boukhalfa
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